Ce qui ne tue pas rend plus fort. GE Servette, pas épargné par les coups du sort depuis le début des play-off, peut s’approprier cette maxime.

 

Résilience: capacité à faire face à une situation difficile et génératrice de stress. Cette faculté, GE Servette l’a en lui depuis le début des play-off.

 

Comme son vis-à-vis lors de l’acte I, Lukas Flüeler a vécu une soirée en enfer. Les boulettes du gardien zurichois permettent au GSHC d’égaliser à 1-1 dans la série.

 

Auteur d’un vilain match mardi, Robert Mayer avait tous les regards braqués sur lui au coup d’envoi de l’acte II de cette demi-finale des play-off. Après plusieurs situations chaudes bien  négociées durant les dix premières minutes de jeu par l’Helvético-Tchèque, ils se sont tournés de l’autre côté de la patinoire. Et pour cause…

 

Le gardien de GE Servette, auteur d’un vilain match mardi à Zurich lors de l’acte I, saura-t-il rebondir? Il en va de l’intérêt de cette demi-finale des play-off.

 

Il est beaucoup question de Robert Mayer depuis le début des play-off. Dans un sens, c’est normal. L’importance d’avoir dans ses rangs un excellent gardien pour se rapprocher du Graal est fondamentale.

 

Le power play «grenat» est en feu cette saison. L’arrivée de Romain Loeffel dans la défense chère à Chris McSorley y est pour beaucoup.

 

L’importance cardinale des situations spéciales en hockey sur glace n’est plus à démontrer. Bonne nouvelle pour GE Servette: sa maîtrise dans ce domaine depuis la mi-septembre force le respect.

 

GE Servette et son style nord-américain ont éliminé le très «européen» Lugano en six actes. Le nom de l’adversaire des «grenat» en demi-finale sera connu samedi soir.

 

A l’issue de l’acte V remporté mardi à Lugano (4-2), Chris McSorley l’avait dit:«C’est un remake de «La Belle et la Bête». Une image parfaite pour illustrer ce quart de finale des play-off remporté en six actes par la Bête des bords de l’Arve. Sans qu’il n’y ait rien à redire au vu du déroulement de la série en général et de celui des deux derniers duels en particulier.

 

Après la victoire de GE Servette mardi au Tessin (4-2), Chris McSorley a évoqué une scène observée samedi lors de l’acte IV qu’il considère comme fédératrice.

 

Questions: le HC Lugano a-t-il offert à GE Servette quelques verges supplémentaires pour se faire fouetter lors de l’acte V des quarts de finale des play-off (2-4)? En célébrant de manière trop démonstrative son large succès conquis trois jours auparavant aux Vernets (7-2), a-t-il contribué à entretenir, voire fortifier, les ardeurs «grenat»?

 

Miné par les blessures, fessé samedi à domicile, attaqué sans cesse par le juge unique, GE Servette a trouvé le moyen d’aller remporter l’acte V à Lugano.

 

Alors là, chapeau bas. Ce qu’a produit GE Servette après six heures de car, avec trois étrangers (D’Agostini, les frères Pyatt) et autant de juniors élites (Douay, Impose et Dupertuis) sur sa feuille de match, il fallait le faire.

 

Le juge unique de la Ligue, Reto Steinmann, a ouvert hier la procédure la plus piquante de l’histoire du hockey suisse. Dans son viseur, Chris McSorley, accusé d’avoir travesti la vérité.

 

Des enquêtes, le juge unique de la Ligue nationale en a ouvert des dizaines. Mais une de ce type… Chris McSorley se retrouve dans le viseur de Reto Steinmann pour lui avoir menti. En résumé, cette histoire pourrait être celle de l’arroseur arrosé. Explications.

 

GE Servette a couru, en vain, après un but marqué à 5 contre 4 par Linus Klasen (16e). Lugano n’a pas convaincu, mais le GSHC ne mène plus que 2-1 dans la série.

 

GE Servette a de nouveau poussé Lugano jusqu’au bord du précipice. Il n’a pas manqué grand-chose aux hommes de Chris McSorley pour body checker une troisième fois de suite «il grande offensive» tessinoise au fond d’un profond trou dont elle aurait eu beaucoup de peine à s’extirper.