GE Servette a couru, en vain, après un but marqué à 5 contre 4 par Linus Klasen (16^e). Lugano n’a pas convaincu, mais le GSHC ne mène plus que 2-1 dans la série.

GE Servette a de nouveau poussé Lugano jusqu’au bord du précipice. Il n’a pas manqué grand-chose aux hommes de Chris McSorley pour body checker une troisième fois de suite «il grande offensive» tessinoise au fond d’un profond trou dont elle aurait eu beaucoup de peine à s’extirper.

Dans le camp «granat», on doit regretter amèrement l’égalisation toute faite manquée par Daniel Vukovic. Le défenseur, monté à l’abordage sur une action de contre emmenée par Arnaud Jacquemet, a trouvé le moyen de viser à côté d’un filet pourtant grand ouvert (49e).

Cette action constituait le couronnement malheureux d’une forte pression mise sur les goals de Daniel Manzato durant le 3e tiers. Elle n’allait pas être récompensée par ce 1-1 synonyme de tous les possibles pour le GSHC. Les «grenat» devaient définitivement s’avouer vaincus suite à un but marqué dans le cage vide par Sébastien Reuille (59e).

Klasen débloque son compteur

Lugano revient ainsi à 2-1 dans la série. Mais sans avoir convaincu. Ce premier point dans ce quart de finale relancé, les Tessinois le doivent avant tout à une réussite marquée par Linus Klasen dans le premier tiers. Une réussite enfin inscrite à 5 contre 4, ce qu’ils n’avaient jamais réussi à faire lors des deux précédents duels.

D’un slap ravageur armé de la ligne bleue, le Suédois mettait fin à deux séries qui commençaient à faire grincer des dents à la Resega: celle qui empêchait les stars venues d’Europe du Nord de débloquer leur compteur but, désespérément vierge après les deux premières rencontres (ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manquées, hier soir non plus). Et celle qui voyait le power play du HC Lugano totalement inefficace malgré plus de 15 minutes jouées en supériorité numérique contre le box play très compact du GSHC.

McSorley pas d’accord

Le béton «grenat» érigé à 4 contre 5 devant son gardien allait finir par s’effriter pour de bon après avoir tenu le coup durant 15’26. Dommage. Et fatal.

Ce goal, les Genevois ne le digéreront jamais. Il reste en travers de la gorge de Chris McSorley, qui a tempêté tant et plus contre le quatuor arbitral après qu’il eut pénalisé Alexandre Picard, nettement moins inspiré que mardi aux Vernets, pour un coup de canne sur Linus Klasen que le patron des Vernets a visiblement apprécié tout autrement.

Une scène, un but et un match à vite oublier pour se reconcentrer très rapidement sur la partie de samedi. Le GSHC se doit de la gagner pour ne pas laisser filer l’avantage de la glace repris à Lugano lors de l’acte I. Malgré le revers d’hier, il est toujours en sa possession. Et ça, ça vaut toujours son pesant d’or.

Les étoiles

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Linus Klasen  Il marque son premier but des play-off, et il vaut son pesant d’or puisque GE Servette n’est pas parvenu à effacer ce passif.

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Daniel Manzato  Peu sollicité au début, mais de plus en plus au fil de match. Il a tenu jusqu’au bout en réussissant son 3e blanchissage de la saison.

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Robert Mayer  sauvé par ses poteaux à deux reprises (32e et 54e), battu sur un power play adverse, mais sinon impeccable.