Les Dragons ont consolidé leur place de leader du championnat en s’imposant 5-3 aux Vernets face à GE Servette. Kamerzin, touché à la tête et au dos, est sorti sur une civière.

 

GE Servette, qui ne s’est réellement mis à jouer que lorsqu’il s’est retrouvé dos au mur, n’avait pas suffisamment d’idées – ou bien trop peu – pour espérer davantage qu’une nouvelle défaite face à FR Gottéron. Les Dragons, eux, avaient la baraka. Leur marque de fabrique depuis le début de la saison.

 

Bien que battu après les tirs au but, GE Servette a tenu tête à Berne dans la capitale. Le gardien Gauthier Descloux a livré un grand match.

 

C’est vrai, GE Servette a manqué le k.-o. à deux reprises lors de l’interminable séance des tirs au but. Marco Pedretti puis Tom Pyatt avaient tous deux imaginé avoir fait le plus dur en convertissant leurs tentatives. Il faut toutefois accorder du mérite aux tireurs bernois: Bodenmann et Smith, sous pression et dos au mur, n’ont pas craqué.

 

Cinq ans après avoir tenu des propos déplacés à l’encontre de FR Gottéron, Chris Rivera a réussi ses débuts avec sa nouvelle équipe.

 

On aura davantage parlé de Chris Rivera en deux jours que lors de ses 11 précédentes saisons passées en LNA, toutes sous le même maillot, celui de GE Servette. Le Genevois de 28 ans, transféré lundi soir dans le camp «ennemi», celui de Dragons qu’il affirmait tant détester, a frissonné une première fois à l’écoute du «Ranz des vaches», l’hymne fribourgeois qui retentit en début de rencontre.

 

Chris Rivera est sur le départ, selon le coach de GE Servette, Chris McSorley. Les deux hommes auraient eu un violent différend dans le bureau du coach en août.

 

Que s’est-il réellement passé entre les deux Chris – McSorley et Rivera – dans le courant du mois d’août? La situation est extrêmement délicate, et le joueur de 28 ans, contacté hier, n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet. Quant à Chris McSorley, il affirme simplement «que le joueur est sur le départ».

 

Goran Bezina, capitaine historique des Aigles, disputera-­t-­il  ce soir son dernier match avec GE Servette ? Annoncé sur le départ, le défenseur ne veut  penser qu’à une chose: joueur un 7e match.

 

A bout de souffle et à court de forces, GE Servette jouera son va-tout ce soir sur sa glace, face aux champions de Suisse en titre, déterminés à en finir. Goran Bezina, capitaine et âme du club, annoncé sur le départ depuis le début de saison, s’apprête-t-il à disputer son dernier match aux Vernets?

 

Le buteur canadien de GE Servette s’est imposé, jusqu’ici, comme le joueur le plus dominant des play-off. Sera-t-il capable de guider son équipe jusqu’en finale?

 

Matt D’Agostini avait déjà été bon, parfois même excellent, durant la saison régulière. Mais après chacune de ses sorties subsistait un inexplicable goût d’inachevé. Un peu comme si l’on sentait qu’il lui en restait encore sous la pédale. Le buteur des Aigles, débarqué à Genève l’été passé, a mis du temps à prendre ses marques.

 

Il reste énormément de zones d’ombre autour de la sanction de 6000 francs infligées par Reto Steinmann à Chris McSorley. Règlement de comptes?

 

Chris McSorley continue de clamer haut et fort son innocence dans l’affaire du «mensonge» concernant la blessure (pourtant bien réelle) de l’attaquant des Aigles Chris Rivera. «Jamais je ne me permettrais d’envoyer de fausses informations au juge unique, jure le patron de l’équipe des Vernets. Par cette accusation, cette amende, on essaie juste de me décrédibiliser. C’est visiblement devenu une affaire personnelle.»

 

GE Servette retrouvera les Zurich Lions, champions de Suisse en titre, en demi-finales. Les Aigles parviendront-ils à disputer une troisième finale après 2008 et 2010?

 

Le duel entre les deux coaches nord-américains, Marc Crawford et Chris McSorley, promet d’être explosif.

 

Acte IV des quarts de finale entre GE Servette et Lugano (2-7), 58e minute de jeu: Chris McSorley en a assez (son équipe a bu la tasse face à Pettersson, Klasen & Co.), le coach ontarien vient de se prendre de bec avec les arbitres (il a écopé d’une pénalité mineure) et choisit, à la surprise générale, de mettre prématurément un terme à sa soirée de travail.

 

«Une première en 25 ans»