Il reste énormément de zones d’ombre autour de la sanction de 6000 francs infligées par Reto Steinmann à Chris McSorley. Règlement de comptes?
Chris McSorley continue de clamer haut et fort son innocence dans l’affaire du «mensonge» concernant la blessure (pourtant bien réelle) de l’attaquant des Aigles Chris Rivera. «Jamais je ne me permettrais d’envoyer de fausses informations au juge unique, jure le patron de l’équipe des Vernets. Par cette accusation, cette amende, on essaie juste de me décrédibiliser. C’est visiblement devenu une affaire personnelle.»
Chris McSorley est bien décidé à ne pas en rester là et se réserve le droit de faire valoir ses droits en recourant contre cette sanction. «On en discutera à l’interne, et on verra ce qu’il est possible de faire. Pour l’instant, toute ma concentration et mon attention vont à mon équipe et la série de demi-finale contre Zurich. Je ne veux pas me laisser ronger par cette histoire.»
Reto Steinmann, en tout cas, n’a pas fait les choses à moitié dans son acte d’accusation. Un document de dix pages documente tous les faits reprochés à l’entraîneur de GE Servette. «Rendez-vous compte, dix pages… Autant de pages pour me reprocher d’avoir omis de mentionner que Rivera était bien revenu au jeu après avoir reçu la charge qui le tient toujours éloigné des patinoires.»
Un avocat questionne le médecin
Blessé depuis le 7 mars dernier face à Lugano, le rugueux attaquant des Aigles avait bel et bien effectué deux présences de plus sur la glace ce soir-là (pour un total de 41 secondes) avant de définitivement jeter l’éponge. Ce que McSorley, dans un premier temps, n’avait pas mentionné. «Dès que le juge unique nous a demandé des précisions, nous avons visionné toutes les images et fournis les indications demandées», se défend McSorley. Suspicieux quant à la nature et surtout la véracité de la blessure de Rivera, le juge unique aurait alors, dans la foulée, mandaté un avocat bernois pour questionner le médecin de l’équipe de GE Servette à ce sujet…
Pour McSorley, ces 6000 francs viennent s’ajouter à l’interminable liste d’émoluments déjà versés à la Ligue depuis son arrivée à Genève, en 2001. A ce jour, l’acteur le plus sanctionné de l’histoire du hockey suisse aurait déjà payé, sous forme d’amendes et de frais de procédures, une somme globale avoisinant les 50 000 francs suisses…
Le juge désavoué deux foix concernant GE Servette
30 janvier 2015
Sanction divisée par trois Le recours déposé par le club des Vernets contre la suspension de six matches infligée à Jeremy Wick pour une charge contre l’attaquant suédois du LHC Daniel Bang est validé. Le Tribunal du sport de la Swiss Ice Hockey Federation (SIHF) réduit la sanction à deux matches et l’amende de 1500 à 750 francs.
8 avril 2014
Peine réduite de moitié Le recours de GE Servette concernant la suspension d’Alexandre Picard lors des demi-finales contre les Zurich Lions est accepté par le Tribunal du sport. Initialement suspendu pour deux rencontres par Reto Steinmann suite à une charge sur Dan Fritsche, le Québécois ne purgera finalement qu’un seul match.