Les arbitres avaient prévenu, ils allaient serrer la vis. Le public a pu s’en rendre compte lors de la défaite de GE Servette face à Berne.

Une orgie de pénalités, une avalanche de sanctions, un camion de coups de sifflet. Appelez ça comme vous le voulez, le résultat final se passe de commentaire: 27 (!) punitions mineures ont été sifflées durant un match où GE Servette s’est écroulé comme un fragile château de cartes, terrassé par l’efficacité du power play fédéral.

Les Aigles ont laissé filer trois précieux points face à Zoug (1-2). Ils menaient encore 1-0 à dix minutes de la sirène. Une défaite de plus très rageante.

 

Chris McSorley et ses hommes ont tout perdu dans les dix dernières minutes d’un match qu’ils avaient pourtant sous contrôle. Tout est à recommencer pour eux et ils repartiront encore une fois de loin au moment de se mesurer à Berne demain soir aux Vernets.

 

Robert Mayer est paumé lors des séances de tirs au but. Sa statistique depuis septembre est indigne de son talent. Et dire qu’il excellait la saison dernière. Le gardien de GE Servette n’a, actuellement, pas de solution pour sortir du trou dans lequel il est.

 

Un penalty marqué sur cinq et deux arrêts de Mayer sur quatre tentatives adverses. C’est difficile à croire, mais GE Servette a amélioré ses statistiques lors de la séance de tirs au but perdue à Lugano. Il faut dire qu’avec l’équipe la plus maladroite (un but sur dix tentatives) et le gardien le plus mauvais dans l’exercice (deux arrêts sur onze essais adverses), les Aigles pouvaient difficilement faire encore moins bien. Mais cette cosmétique amélioration n’a pas été suffisante.

La formation des Vernets est de loin celle qui a été la plus touchée par les blessures depuis le début de saison. Les proches retours de Noah Rod, Eliot Antonietti et Nathan Gerbe vont soulager les autres Aigles.

 

Dans la tête du président Hugh Quennec, une obsession: le titre de champion de Suisse. C’est son ambition ultime. Aujourd’hui huitièmes et sous la menace de Lugano, les Servettiens doivent se résoudre à lutter pour une qualification pour les play-off. Dans un premier temps du moins.

Première Déterminés à retrouver la lumière après six défaites de rang: les Genevois ont laissé cette belle impression dès les premières secondes de jeu. Il ne leur en a fallu que 18 pour matérialiser, via Jacquemet, leurs envies de renouer avec la victoire. Puis Riat s’est illustré en chipant le puck à DiDomenico dans le camp adverse, avant de doubler la mise. L’horloge n’avait même pas égrainé 180 secondes que GE Servette mettait déjà k.-o. debout les Tigers. Au final, Langnau en prendra six.

Le défenseur de FR Gottéron, en fin de contrat du côté de la BCF Arena, suscite les convoitises d’une bonne partie de la ligue. Ce n’est un secret pour personne. Un club est venu s’ajouter à la liste des prétendants: GE Servette.

 

Depuis le début de cette série de défaites – c’était la sixième hier face à Zurich (1-2 tab) –, le refrain est connu du côté des Vernets. Les Aigles ont les meilleures occasions. Sont plus souvent qu’à leur tour dans le camp adverse. Se heurtent à un gardien dans un bon soir. Et finissent par perdre. Invariablement.

 

Plus les jours passent et plus la valeur de Yannick Rathgeb prend l’ascenseur. C’est le lot de tous les défenseurs encore sur le marché. Mais ça l’est d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un arrière de 21 ans dont la progression est exponentielle et le talent sans limite. Hier, le No 27 des Dragons a une nouvelle fois été éblouissant. Comme lors des dernières semaines, coïncidant (?) avec la montée en puissance de FR Gottéron. Sur les huit derniers matches de championnat, Yannick Rathgeb a compilé dix points dont cinq buts.