30 novembre 2016

Depuis le début de cette série de défaites – c’était la sixième hier face à Zurich (1-2 tab) –, le refrain est connu du côté des Vernets. Les Aigles ont les meilleures occasions. Sont plus souvent qu’à leur tour dans le camp adverse. Se heurtent à un gardien dans un bon soir. Et finissent par perdre. Invariablement.

 

Face à des Zurichois sur courant alternatif, les hommes de Chris McSorley se sont (bien) battus avec leurs armes. A savoir beaucoup de volonté, mais un talent offensif sacrément limité. Sans Rod (4 buts), Romy (4) ou Gerbe (2), rares sont les Aigles capables de mettre le puck au fond. Ce n’est pas un hasard si l’égalisation de Juraj Simek n’est pas venue d’une action construite mais d’un contre, alors que le GSHC évoluait en infériorité numérique.

 

«Pas de potion magique»

 

Contre les Lions, les pensionnaires des Vernets ont confirmé qu’ils ne savent plus marquer. Même Chris McSorley se gratte la tête: «Il n’y a pas de potion magique. On ne peut pas forcer un cheval à boire. Ce qu’il faut, c’est l’amener à la source. Ce sont eux qui doivent trouver la solution.» Sur les six derniers matches, leur moyenne vient de chuter à 1,6 réussite par rencontre. Même une équipe de football se poserait des questions avec cette production. Et pourtant, Genève est l’une des équipes qui tirent le plus sur le but adverse avec 35 essais de moyenne. Mais la pire de LNA en termes d’efficacité (6,92%)

 

Lors des tirs au but, la tentative de Johan Fransson a stigmatisé l’impotence chronique genevoise. Sur une feinte, le défenseur suédois a perdu la rondelle qui a filé dans la mitaine de Lukas Flüeler. Face à eux, les Zurichois ont offert une démonstration d’efficacité (1-4). De la même veine que celle réalisée par Ambri lors du même exercice, samedi (0-3). Lorsque l’on sait marquer, tout est plus simple.