GE Servette a été éliminé en six matches par Lugano. La décision est tombée sur un penalty de Philippe Furrer, en prolongation.
GE Servette a été éliminé en six matches par Lugano. La décision est tombée sur un penalty de Philippe Furrer, en prolongation.
Le gardien letton de Lugano, bouillant en début de demi-finale, est passé à côté de cet acte IV.
Le jour de ses 54 ans, le patron de GE Servette a vécu un drôle de match qui s’est mal terminé. En prolongation, Vukovic a commis l’irréparable devant Brunner.
Au moment du décompte final, GE Servette va-t-il regretter amèrement les 62 secondes passées à 5 contre 3 juste après la mi-match – il aurait pu marquer le 3-0 et tirer la prise? Ou va-t-il se mordre les doigts d’avoir facilité la tâche de son adversaire par le truchement de deux erreurs individuelles monumentales commises par Roland Gerber (48e) et Daniel Vukovic durant la prolongation (62e)? Ce n’est pas exclu.
Si GE Servette a pu réaliser son exploit samedi à Lugano, c’est surtout lié au caractère d’un vestiaire composé de nombreux éléments recalés ailleurs.
Les Tessinois ont ravi l’avantage de la glace à GE Servette en s’imposant 5-0 lors de l’acte I des demi-finales des play-off. Ils ont livré un match très solide.
Oubliez le HC Lugano de 2014 et de 2015. Rayez de vos mémoires l’image de cette Belle tessinoise rudoyée, maltraitée, puis éliminée proprement par la Bête genevoise. Laissez de côté les poussiéreux souvenirs d’une équipe terriblement talentueuse avec le puck, mais vite déstabilisée quand l’adversaire lui rentrait dans le lard – spécialité servettienne s’il en est.
Goran Bezina, 36 ans, va disputer son 102e match de play-off en LNA ce soir face à Lugano. L’indéboulonnable leader et capitaine de GE Servette se dit «serein».
Goran Bezina, pour la troisième année de suite, vous défiez Lugano en play-off. Avant cette série, vous vous dites plutôt «jamais deux sans trois» ou «deux c’est assez, trois c’est trop»?
Ni l’un ni l’autre. Je me dis juste que nous avons battu cette équipe les deux années précédentes, mais que ce n’est plus la même.
Le contexte entourant la demi-finale entre GE Servette et Lugano, qui débute demain aux Vernets, est moins explosif que celui des séries de 2014 et de 2015.
Evoquer une entente cordiale entre GE Servette et Lugano correspond, à ce stade naissant d’une troisième intrigue restant à écrire, à la réalité. Par rapport à 2014 et à 2015, l’atmosphère entourant ce duel sur la route menant au titre est moins toxique.
Mené 31 dans la série face à GE Servette, FR Gottéron lutte pour sa survie. Les obstacles seront nombreux ce soir aux Vernets.
Avec un alignement modifié, les Fribourgeois ont remporté leur premier pointdu quart de finale face à GE Servette.
Il était minuit moins cinq pour FR Gottéron. Si l’équipe de Gerd Zenhäusern voulait prolonger sa saison, elle était contrainte de vaincre face à GE Servette. Ce qu’elle a réussi à faire au terme d’un match où elle a utilisé des qualités typiquement genevoises pour s’imposer 3-0: l’exploitation de rebonds accordés par le gardien et un power play efficace.
Chris McSorley agit, depuis le début de la série contre FR Gottéron, comme son équipe: tout en contrôle, tout en maîtrise. Quel changement par rapport au passé, récent ou non!
Trois actes déjà joués dans le quart de finale entre GE Servette et FR Gottéron, zéro coup de gueule signé Chris McSorley, nulle saillie envers l’arbitrage, la qualité de la glace, le ciel ou la terre: le patron des Vernets respire la sérénité.