Le Genevois Kai Schweri, qui n’aurait pas dû jouer, a appris sa titularisation en tout début de soirée, à la place du malade Nathan Gerbe. Et dire que le No 86 avait pris part à un entraînement plus poussé que d’habitude, en matinée à Davos. Il est le seul qui aurait eu droit à une excuse hier soir. Pourtant, c’est bien le petit attaquant qui a été l’unique Aigle à sortir du lot. Positionné sur la ligne de Nick Spaling et Cody Almond dès la mi-match, le talentueux ailier a marqué des points. Auparavant, ses coéquipiers avaient été dépassés dans tous les compartiments du jeu.

Une bonne dose de décontraction et d’insolence (Barry Brust), un zeste de roublardise (Laurent Meunier, Jim Slater), une tonne de volonté et d’efficacité (deux buts en power play lors des deux premières séquences), telle a été la recette gagnante de FR Gottéron. Les Dragons ont entamé le championnat du bon patin. Ce premier gain a du poids, car il est de ceux qui libèrent les esprits.

 

Craig Woodcroft a marqué un premier point important, aux Vernets, dans le «salon» de Chris McSorley. Le technicien canadien a dû sentir un immense poids glisser de ses épaules au coup de sirène final, victoire et trois unités en poche, même si son équipe n’a jamais souffert.

 

Sur la porte du bureau de Craig Woodcroft figure encore le panneau de Chris McSorley. Il faudra peut-être utiliser la manière forte pour l’arracher tant cela fait longtemps que le nom de l’ancien maître des lieux est affiché. Mais c’est bel et bien Craig Woodcroft qui nous accueille. La poignée de main est ferme. Le regard droit dans les yeux. «Bienvenue.»

 

La faillite de Martigny Red Ice à peine officialisée, «Le Matin» a appris que Sierre pourrait prendre la place de son voisin en LNB. Explications.

 

Le 20 février, Lematin.ch ébruitait les gros soucis financiers auxquels Martigny Red Ice était confronté. En même temps que le licenciement du coach Matjaz Kopitar était divulgué, un probable futur trou de deux millions était annoncé.

 

Le calme est en passe de revenir autour de GE Servette. Sa figure emblématique depuis 17 ans y travaille d’arrache-pied, mais pas seulement.

 

L’incendie, qui faisait rage aux Vernets il y a trois semaines, paraît circonscrit. Après avoir léché la poutraison de la patinoire, les flammes ont perdu en vivacité suite à la conférence de presse d’il y a huit jours dans un palace genevois – elle concernait la redéfinition de l’organisation du GSHC.