Anne Emery-Torracinta, présidente du comité de pilotage de la nouvelle patinoire au Trèfle-Blanc, nous a reçus pour évoquer le dossier GE Servette.

 

Madame la conseillère d’État, GE Servette HC SA a envoyé un communiqué de presse il y a huit jours pour réclamer 500 000 francs de subventions dues par le canton et une avancée décisive dans le dossier de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc. Comment jugez-vous ce procédé?

 

L’égalisation de Künzle, à la 56e minute, a fait mal à GE Servette.

 

Lorsque le GSHC a annoncé la titularisation du gardien Giovannini à la place de Mayer, nombreux ont été les sourires amusés. Avec un match capital ce soir à Ambri – le quatrième en cinq soirs! –, une impasse à Zurich semblait presque logique. C’est pourtant tout l’inverse qui s’est produit avec une prestation sacrément aboutie malgré une défaite on ne peut plus frustrante.

 

Il faut tirer un coup de chapeau aux Genevois. Ils ont su faire fi des problèmes financiers qui risquent de leur tomber dessus dès le mois de décembre si leur hiérarchie ne trouve pas de solution rapidement à l’importante crise traversée. Malgré la tempête dans laquelle le propriétaire du GSHC Hugh Quennec navigue à vue, Romy et Cie ont su resserrer les rangs. Ils ont aussi profité de l’indiscipline dont Lausanne s’est fait l’auteur à l’occasion d’un derby de petite cuvée.

Hugh Quennec n’a pas encore cédé la moindre action à ses partenaires canadiens. En coulisses, les signaux alarmants au sujet de l’avenir du club se multiplient.

 

Hugh Quennec reste, à ce jour, l’unique propriétaire des actions du Genève-Servette Hockey Club SA. Le patron de l’organisation grenat, c’est encore lui. À 100%. Cet état de fait surprend, près de huit mois après une conférence de presse légendaire, tenue dans un hôtel cinq étoiles sis sur les berges du Rhône.