Résumé / Présentation
Roland Rivera, dim 28/01/2018 - 12:28

L’ascenseur émotionnel était sans doute encore un peu haut, comme en panne au dernier étage de la Burj Khalifah pour que les Genevois ne ramènent le moindre point de Zoug, déplacement statistiquement maudit du GSHC.

 

Le départ de Quennec a dû être arrosé comme il se doit dans tous les secteurs du club. Avec la perspective pour tous d’être payés régulièrement, de faire autre chose que de défendre un désormais ex-président contre tornades et tsunamis et de peut-être pouvoir vraiment se consacrer au hockey et à une qualification pour les playoffs. Projet temporairement reporté à une date ultérieure, mardi serait sans doute un moment pertinent.

 

Cette combinaison de célébration et de relâchement a constitué un cocktail bien indigeste qui s’est manifesté par un début de match calamiteux, avec des Zougois installés en villégiature dans notre tiers défensif pendant de longues minutes.

 

C’est curieusement quand les Genevois, ayant laissé passer la tempête, sortaient un nez timide à la fenêtre que Zoug va marquer par Lammer (un de ces shoots qu’un gardien vraiment talentueux et en confiance devrait capter). Et alors que les aigles par l’intermédiaire de Rod touchent le poteau, c’est Zoug qui double la mise peu après sur un powerplay, consécutif à une pénalité contre Richard.

 

Et sans vouloir accabler notre quadscadeur Mayer, là encore le tir premier poteau de Schlumpf semblait à la portée du Mayer pré-sports mécaniques. Et que dire du 3e goal de Stalberg, sorti de sous le gant de Mayer, peu prompt à trouver le puck qui était sous ses yeux et à la ramener de la canne, pour enfin mettre le gant dessus, dans un ralenti digne de Colt Seevers.

 

Pourtant, sans être « conquérants », les Genevois ont su rester « unis » et « fiers » et tenter leur chance en agressant des Zougois, dont les bananes sur la banc à ce point, soit avant la mi-match, n’étaient pas de nature à rassurer les nombreux Genevois présents. C’est pourtant là que les espoirs genevois auraient pu reprendre des couleurs sur un 5vs3 de 50 secondes, finalement mal négocié, tout comme le 5vs4 qui a suivi.

 

À tel point que, à la deuxième sirène, quand ma moitié a sollicité un changement de programme, j’ai failli, dans un moment d’égarement répondre « oui ». Mais rassurez-vous, le respect des lecteurs a pris le dessus, ce qui m’a permis de voir Holdener rater l’immanquable et notre défense continuer à souffrir. Alors que Stephan a lui passé une soirée tranquille, avec un blanchissage à la clé, pour la 13e victoire consécutive de Zoug contre les Aigles.

 

La bête noire d’une série noire en cours…

Les bières

Noah Rod

De l’envie, un poteau, il manque juste le goal qui aurait peu donner un peu de suspens au match.

Henrik Tömmernes

Sachant qu’il passe plus de la moitié des matchs sur la glace, le faible taux de boulettes est remarquable.

Jeremy Wick

Un joueur immensément polyvalent, ce qui ne nous empêche pas de souhaiter que quelques défenseurs soient prochainement exfiltrés de l’infirmerie.

Robert Mayer

Peu rassurant, c’est le prénom. Et curieusement il semble imbattable en 1 contre1…depuis hier.

Stéphane Da Costa

Décevant depuis quelques matchs, il faut souhaiter qu’il se préserve en préparation des playoffs, si nous les atteignons.

Le plateau de MySports

Avec une brochettes de diplômés en enfonçage de portes ouvertes, ces interludes des pauses inter-tiers sont un moment de choix pour se restaurer ou satisfaire des besoins naturels.