Un passage à vide ? Un coup de mou ? Vous avez perdu votre motivation ? Vous perdez vos matchs ? Nous sommes là pour vous écouter.
Thérèse : Allo, SOS détresse amitié, bonjour. Je vous écoute.
Louis : Bonsoir Madame, je m’appelle Louis j’suis avec mon boss mais il ne parle pas français.
Thérèse : Bonsoir Messieurs, je vous comprends mal, vous appelez depuis un portable ?
Louis : Non mais j’suis Québécois.
Thérèse : Ah, ça doit être pour ça alors. Je vous écoute Louis, je peux vous appeler Louis ?
Louis : Oui. Et ben voilà, j’vous appelle parce qu’avec mon boss, lui c’est Chris, on entraîne une équipe de ice hockey et qu’soir on a encore perdu.
Thérèse : D’accord, je vois que s’est-il passé?
Louis : Ben au début du match les gars étaient comme tout endormis comme s’ils avaient la falle basse, j’sais pas trop mais ils bougeaient tout lentement
t ils n’arrivaient pas à se dégager ; en plus il nous manquait deux joueurs qui s’étaient blessés au match d’avant.
Thérèse : Je comprends que c’est ennuyeux, que s’est-il passé ensuite ?
Louis : Comme on n’arrivait même pas à attaquer et comme mon patron avait en plus décidé de changer de gardien pour c’match, les autres nous ont archi-dominés et on a logiquement pris un premier but.
Thérèse : Mon dieu, mon pauvre Monsieur.
Louis : Oui c’était pas drôle-drôle, mais c’était que le début. Les joueurs ont pas réagi alors ceux d’en face ont continué et ils nous ont mis un second goal; et encore heureusement que Gauthier, c’est notre goalie, a réussi à arrêter les autres sinon ça aurait été plus grave.
Thérèse : Olala, continuez je vous en prie.
Louis : Après y’a eu une première pause alors le boss a engueulé l’équipe pour essayer de la réveiller.
Thérèse : Et ça a marché ?
Louis : Couci-couça, à la deuxième période on n’a pas pris de buts, mais on n’arrivait toujours pas à marquer, comme si les boys avaient les mains pleines de pouces.
Thérèse : Les mains pleines de pouces ? Mais c’est horrible ça !
Louis : Nan, c’est une expression. Comme le deuxième tiers s’était moins mal passé, avec le boss on a pensé qu’on pourrait pt’être revenir au score au troisième mais on était dans le champ.
Thérèse : Vous jouez au hockey sur glace dans un champ ?
Louis : Nan, ça veut dire qu’on était à côté d’la track, dès le début de la troisième période les adversaires nous ont enfilé la rondelle une troisième fois.
Thérèse : Monsieur je ne vous permets pas, j’ai déjà reçu ce genre d’appels et mon collègue Pierre…
Louis : Pardon, on a pris un troisième goal. Au moins ça a semblé réveiller un peu les gars sur la fin du match, ils jouaient de manière moins broche à foin.
Thérèse : Je n’ai pas tout compris mais il semble que c’était plutôt bon signe non ?
Louis : Moui, mais pas vraiment, on a fait un mauvais match, les partisans vont chier des tacs si ça continue.
Thérèse : Effectivement il vaudrait mieux éviter, vous ferez mieux la prochaine fois.
Louis : Ben y’a intérêt parce que le prochains match c’est Lugano et ils sont encore plus poche que nous en ce moment.
Thérèse : Je vois. Je suis contente d’avoir pu discuter avec vous Louis mais je vais devoir vous laisser il y a quelqu’un qui fait de la trompette dans l’ascenseur.
Louis : D’accord, au fait c’est quoi votre prénom ?
Thérèse : Je m’appelle Thérèse, pourquoi ?
Louis : Parce que je… non pour rien Thérèse, merci de m’avoir écouté, au revoir.