Vous l’avez sûrement déjà vécu, il n’est jamais bon d’enchaîner les soirées festives car il y a toujours un moment où le corps dit stop. C’est précisément ce qui est arrivé à nos joueurs hier soir…
Le week-end avait pourtant bien débuté, puisque le premier rendez-vous de la saison était synonyme d’une Saint-Martin idéale pour remplir des estomacs au régime strict depuis bien trop longtemps. Si les premiers coups de fourchette ont mis du temps à être arrosés, la soirée fut finalement réussie et c’est l’esprit plutôt léger (au contraire des organes susmentionnés) que les Grenat regagnaient leurs pénates.
Après une grasse matinée quelque peu prolongée, le second événement qui attendait nos joueurs n’était pas des moindres, puisqu’il s’agissait du fameux Carnaval des Bolzes. Pas encore entièrement remis des excès précités, les Aigles se firent sonner les cloches au bar de la Guggen par deux excités du coin. Une petite alerte finalement sans conséquence puisqu’il leur suffira de prendre le temps de se sustenter pour réussir à coucher les locaux. Ceux-ci n’appréciant guère de se faire dominer dans leur exercice fétiche tenteront d’en venir aux mains, sans grand succès. Une soirée difficile mais dont l’épilogue fut à la hauteur de l’effort, donc.
A peine quelques heures plus tard, il faudra pourtant être en forme olympique (vu qu’il paraît que tout est olympique ces derniers temps) pour attaquer l’Augusterfest munichoise. Au réveil, nos joueurs sentent pourtant que cette sortie a un parfum de mauvaise idée, mais comme ils s’y sont inscrits de longue date, pas le choix, il faut bien enfiler le costume de circonstance et y aller.
Dès leur entrée dans l’arène, les Aigles vont regretter d’être venus. En cherchant à redonner vie à leurs ailes ankylosées via un remède miracle autrichien, les Grenat se feront entourlouper par un barman qui les obligera à payer la première tournée aux locaux. La soirée va être longue… Très longue même, puisqu’il faudra attendre la toute fin du premier apéro pour voir l’un des nôtres commander quelque chose de consistant, qui s’avérera finalement n’être qu’une panachée.
Après un passage par la case saucisse, il s’agit de retrouver les locaux pour un second round. Deux joueurs seront encore bloqués aux toilettes au début de celui-ci et les Bavarois en profiteront pour faire payer la tournée à ceux qui restaient. Par la suite, l’ami Bays tentera bien de limiter les dégâts en enchaînant quelques victoires aux culs-secs, mais les locaux sont bien mieux armés pour lutter et finiront par obtenir une troisième tournée bien méritée. La situation semble déplaire aux plus jeunes de l’équipe qui peinent de plus en plus à garder leurs nerfs, sans doute encore échaudés par la soirée de la veille.
Deuxième arrêt saucisse, même s’il semble peu probable que celle-ci ne suffise à redonner de l’énergie aux Grenat. Pour couronner le tout, l’ami Bays, l’un des seuls à avoir réussi à regarder les Munichois dans les yeux, devra déclarer forfait pour l’after, sans doute usé par ses efforts pour maintenir la réputation de ses coéquipiers. L’ami Robert tentera bien de faire oublier son absence, mais il se retrouvera battu sèchement dès le premier duel et paiera également sa tournée. C’en est trop pour les jeunes, qui tenteront dès ce moment-là de détruire tout ce qu’ils pourront trouver.
Les Allemands ayant largement eu l’occasion d’étancher leur soif, ils ne chercheront pas non plus à obtenir de nouvelles tournées, et c’est finalement sur un logique et incontestable succès 4-0 que les taureaux rouges bavarois achèveront leur soirée.