Résumé / Présentation
Dougal-Lennart Sanderson, lun 11/01/2016 - 09:53

Nous décidâmes un beau jour du début de l’an de grâce 201x de partir chasser l’ours dans les étendues glacées et désolées de la ville de Berne. Nous avions ouï-dire que la bestiole en question était sérieusement mal en point ces derniers temps, mais enfin chacun sait qu’il faut toujours de méfier des animaux sauvages lorsqu’ils sont blessés.

 

Nous oubliâmes malheureusement un peu vite ces consignes élémentaires lorsque nous prîmes rapidement l’avantage sur la malheureuse bête, qui n’avait pas encore eu le temps de comprendre ce qui lui était tombé dessus. Ce fut Arnaud qui tira le premier. Puis vint le tour de Kevin. Depuis quelques temps que nous avions constaté à quel point il avait tendance à rater des éléphants dans des couloirs, nous avions décidé de lui donner l’opportunité de frapper à bout portant, de telle sorte qu’il ne puisse décemment pas manquer. Comme face à la bête à deux langues la semaine dernière, cette stratégie porta ses fruits.

 

Le plantigrade semblait alors sonné et nous pensions nous acheminer vers un triomphe aisé. Quelle naïveté de notre part ! Rien n’est jamais facile dans la tanière de l’ours géant jaune. Ce fut d’abord son plus fidèle ami qui vint à sa rescousse. Je veux bien entendu ici parler du terrible zèbre, puisqu’il faut bien l’appeler par son nom. Oh, je sais bien que ça n’a pas l’air si redoutable que ça, une espace de bourrin à rayures. Eh bien détrompez-vous ! Il se trouve que cet ongulé possède la faculté peu commune de mettre temporairement hors combat les chasseurs adverses comme ça, comme bon lui chante. Nous nous retrouvîmes retrouvûmes retrouvâmes donc plus souvent qu’à notre tour avec des chasseurs en moins, et l’ours, après maintes tentatives aussi pathétiques les unes que les autres, finit tout de même par pouvoir se refaire un tant soit peu.

 

Fouettés dans notre orgueil, nous repartîmes à l’assaut et reprîmes le dessus lors que notre vieux trappeur américain Jim plaça en position idéale le jeune Marco, en pleine bourre ces temps. Incorrigibles, nous pensâmes alors : « Cette fois, c’est bon. » Comme nous nous trompâmes !

 

Vint alors une série de coups du sort. Tout d’abord, la bête frappa accidentellement Jonathan et profita du désarroi qui s’ensuivit pour se rapprocher. Puis ce fut une balle perdue de Tom qui remit tout à zéro. Tout ces efforts pour rien ! Encouragé par ce destin qui semblait lui sourire insolemment, l’animal se sentit pousser des ailes, ce qui est assez incongru pour un ours. Les minutes qui suivirent furent terriblement éprouvantes et le spectre d’une défaite commença même à poindre dans certains esprits faibles. Mais nous avions l’heur de compter dans nos rangs le brave Robert qui, s’il fût à l’occasion saisi d’inspirations un brin saugrenues, s’avéra un dernier rempart de choix. Nous réussîmes donc à tenir le choc et regroupâmes nos forces en vue de l’assaut final.

 

Hélas, la misère n’en avait pas fini avec nous et se fit un malin plaisir de nous porter le coup le plus rude. Suite à un choc entièrement fortuit avec Matt, notre cher Jim donc il fut question plus haut resta allongé au sol pendant de longues minutes qui nous parurent des heures. Nous craignîmes alors le pire. Fort heureusement, nous apprîmes plus tard qu’il ne s’en tirera pas trop mal malgré une blessure tout de même sévère.

 

Loin de nous laisser abattre par cette perfidie du destin, nous décidâmes alors de changer de stratégie. Qui dit « ours » dit « carotte », et ce fut donc Juraj qui se retrouva en tête-à-tête avec le plantigrade, qu’il acheva d’un coup imparable. Épuisés mais heureux, nous pûmes finalement regagner nos pénates pour y faire mijoter une revigorante soupe à la fesse d’ours.

Les bières

Robert Mayer

Il y a en lui un peu de Renato Tosio, surtout pour le côté frappadingue. On va sûrement tous mourir d’une crise cardiaque, mais jusque là, tout va bien.

Damien Riat

Deux jolis premiers assists pour son retour chez les pros.

Jim Slater

L’alcool n’est sûrement pas conseillé en cas de commotion ; voici donc une binche purement virtuelle pour te souhaiter un rapide rétablissement.

Tristan Scherwey

Une nouvelle charge à la tête, une simulation pitoyable : le Fribourgeois a été à la hauteur de sa réputation.

Thomas Ruefenacht

Il n’y a pas une limite au nombre de joueurs totalement insupportables dans une même équipe ?

Le passé simple

Mais vu la météo ambiante, il convenait d’adopter un temps à la con.