Résumé / Présentation
Tobias Park, mer 20/12/2017 - 13:36

Si ce titre peut paraître incongru sur ces pages, bastion G’nevois garanti 100% pur gratin de cardons, c’est parce que pour l’espace de quelques heures en tout cas, je rends les armes ! Que la Mère Royaume me pardonne: la France a gagné mon cœur. Se faire traiter de « Frontalier » (ce qui au passage n’a aucun sens quand on parle des… Genevois) ou plus simplement de Français par un remueur de purin semi-bourbine ou par un pêcheur du petit hameau plus au nord-est de notre lac, ne représente plus une insulte. Parce que Stéphane Da Costa est Français, je veux bien en être un aussi.

 

En cette période de Noël, et à condition que vous lisiez ces lignes depuis Cologny ou de votre résidence d’hiver à Gstaad, (que vous soyez blindés donc, pour les plus lents d’entre vous) n’hésitez pas à vous offrir Da Costa pour les fêtes. Traiteur numéro un dans la distribution de caviar de luxe !

 

Ce n’est certainement pas Damien Riat qui vous dira le contraire, lui qui s’est gavé des offrandes du Français. Ni d’ailleurs Benjamin « le gros » Conz, dont la lenteur de déplacement aura été mise en lumière encore plus cruellement qu’à l’accoutumée par les passes géniales du Français.

 

La facilité insolente avec laquelle le Tricolore a survolé la rencontre aura parfois pris des airs de All-star game façon « je regarde à droite, je fais une feinte de corps qui te fracture la hanche, je passe le palet à gauche ». Notez qu’il fallait au moins ça pour ressusciter autant le power-play que Damien Riat.

 

La Marseillaise donc, puis les fausses notes. Pas de la part de Da Costa non, qui en serait bien incapable, mais de l’équipe en générale, et d’une poisse avec les blessures qui paradoxalement en devient aussi improbable que pourtant récurrente. Fausse note de l’équipe qui, alors que concentrée et maîtrisant parfaitement la rencontre, a bien failli égarer un ou des points ce soir après s’être relâchée en fin de match.

 

La poisse, enfin, qui a frappé – à première vue de façon sérieuse – Deslcoux à quelques minutes de la fin du temps réglementaire, alors que ce dernier effectuait un arrêt « photo » sur un penalty léventin provoqué par ce coupable relâchement des Aigles. Avec Mayer déjà indisponible pour de longues semaines, il est possible que, ce qui avait débuté par un match en fanfare, se termine en victoire à la Pyrrhus.

 

Oh, j’en oubliais presque ce qui mériterait un papier à part entière : hier soir, un certain Daniel Vukovic a fêté son 500e match de LNA en grenat. Beaucoup, beaucoup d’amour pour ce joueur qui reste, malgré des performances plus récentes en demi-teintes, un immense chouchou auprès du public en général, et de notre rédaction en particulier.

Les bières

Stéphane Da Costa

La classe mondiale.

Tanner Richard

Le patron.

Daniel Vukovic

500 matchs en grenat !

Les blessures

Ça va commencer à bien faire.

Les sautes de concentration

Ça a ENCORE faillit nous coûter des points.

Romain Loeffel

Pas son soir.