Du rose, il y en avait partout. On se serait limite cru au Fu***** Blue Boy. Mais bon c’était pour une noble et juste cause. Alors du coup, je me suis remémoré Sergent Carey Mahoney et sa clique….. Bref, je m’égare !

Après un début de match où les deux équipes ont collectionné les pénalités, on a enfin pu voir du jeu….euh en fait non ! Il a fallu attendre la quatrième pénalité, sifflée contre Jim Slater de manière pour le moins incompréhensible, pour que le score bouge. A peine sorti du banc, un de nos deux seuls étrangers valides a mystifié son défenseur pour ouvrir la marque. Mais les arbitres avaient la « 2minutite aigüe » dans cette première période. Et sur une nouvelle pénalité, sifflée cette fois ci-contre Tim Kast, les Tessinois sont revenus à la marque. Heureusement, suite à un nouveau power-play maîtrisé à la perfection c’est Jeremy Wick qui a pu faire exploser les Vernets. Un premier tiers d’excellente facture de la part de nos Boys !

Après 15 minutes de pause commerciale, les starlettes surpayées du Tessin ont décidé qu’ils ne pouvaient décemment pas se faire battre par une équipe décimée comme la nôtre. Mais Robert Mayer sortait le match qu’il fallait….jusqu’à la 30ème minute. Moment choisi par notre n°29 pour se trouer sur un tir de Lorenz Kienzle….ou alors a-t-il été trompé par une déviation involontaire de Captain Goran ? Et là je retire le « trou(er) » de la phrase précédente. Mais il était dit que notre power-play allait faire mal et très mal même aux hommes de Doug Shedden. En effet, un peu plus de 3 minutes après l’égalisation tessinoise, un missile de notre TopScorerquidoitvitesigneruneprolongationdecontrat dévié par Jim Slater nous redonne une longueur d’avance. Tcheu le pied géant ! Bon, juste avant le scud de notre n°58, le puck ne serait-il pas un peu sorti du tiers de défense des Tessinois ? Ah bon ? Je n’ai rien vu….. 

Bon, avec nos 9 blessés sur la feuille de match, on allait réussir à tenir ? La pression est luganaise dans ce tiers. Et mon voisin de dire après 10 minutes : « De Dieu, on n’en voit plus une ! » Même si ce n’est pas Chantal Machabée, on peut dire qu’il a raison. Physiquement, on y est plus. On n’est tellement peu dangereux que Merzlikins passe son temps à faire des exercices d’assouplissement devant son filet. On ne se crée plus la moindre occaz, c’est tendu comme le string de Maïté. Et à 2 secondes de la fin, Kevin Romy délivre enfin les Vernets, quel pied ! Le genre de victoire qui te fout une « mi-molle » dont tu te souviendras.