Les Servettiens, qui n’avaient plus battu Zoug depuis trois ans, se sont offert un joli cadeau face au leader avant d’aller à Bienne

 

Parce que c’est bientôt Noël, voilà déjà un joli paquet sous le sapin des Servettiens: la tête du leader! Après Zurich et Lausanne, les Aigles, qui ont pris de la hauteur en cette fin d’année, ont réussi la passe de trois, de quoi, avant de se rendre ce samedi soir à Bienne, passer le réveillon avec le sourire.

 

Le défenseur suédois a débarqué au bout du Léman et a immédiatement dû s’adapter au jeu des Grenat, en sous-effectif

 

De la fenêtre de sa chambre, Eric Martinsson voit le lac. Et pour cause, puisqu’il loge dans un des meilleurs hôtels de la ville. Un endroit qui a vu le défilé des joueurs lorsqu’il fallait se séparer de Chris McSorley. C’était au printemps 2017. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont de la Coulouvrenière. «J’ai entendu cette histoire, remarque-t-il. Mais pour être franc avec vous, je ne m’y suis pas trop intéressé.»

 

Ge/Servette a tenu 48 minutes avant de craquer dans le dernier tiers. Il fallait marquer avant, mais comment?

 

Quand les éléments semblent se liguer contre toi, avec une infirmerie qui ne désemplit pas, souviens-toi que l’avion décolle toujours contre le vent, pas avec. Cela aurait pu être une citation de Chris McSorley, mais c’est Henry Ford qui a écrit ça dans une autre vie.

 

Les Aigles s’imposent dans les Grisons pour le premier match de l’ère post-Del Curto. Ils poursuivent ainsi leur redressement

 

Ge/Servette restera dans l’histoire comme le premier vainqueur du HC Davos version post Del Curto. Dit comme cela, cela pourrait paraître anecdotique, mais ce succès n’était pas, et de loin, le plus aisé à aller chercher. Il n’est jamais simple de préparer un match contre une équipe qui vit des heures troubles. D’autant plus lorsque l’on doit faire face à une avalanche de blessés.

 

Les Genevois, qui auraient dû se qualifier pour les demi-finales  de la Coupe, ont pris  des pénalités qui ont relancé les Bernois

 

C’est l’histoire d’un mec, fan de Ge/Servette, qui était parti un soir d’octobre, avec une grosse colère en jurant qu’on ne le reprendrait plus de sitôt dans des gradins aux Vernets ou ailleurs. Ce soir-là, les Aigles, sans âme, s’étaient inclinés 6 à 2, après avoir reçu une belle leçon de hockey par Langnau.