Affronter le HC Davos, sans Arno Del Curto pour la première fois depuis 22 ans, et ne pas tout faire pour l’emporter, aurait été lui faire injure.
Et malgré la rumeur ce n’est pas le genre des genevois, alors les boys ont gagné, pour la 2eme fois en deux déplacements. Ce résultat poursuit une courte, mais opportune série de 4 victoires consécutives. S’agit t’il vraiment d’une série ou d’un concours de circonstances dont nous serions les lauréats, l’avenir nous le dira.
Et avant de se projeter dans les hypothèses fantasques sur le championnat et ses aléas, il fallait terrasser le bateau ivre Davosien, prenant l’eau de toutes parts, sans capitaine et sans espoir…
Alors que tout semblait avoir mal débuté, avec une nette domination grisonne, matérialisée par deux buts en trois minutes à la mi-match, la partie s’est subitement décantée et les spectateurs grisons, venu assister au fameux électrochoc ont finalement vu 4 buts en 6 minutes, faisant passer le score de 2-0 à 2-2, et il aura fallu 10 interminables minutes pour voir le GSHC passer devant, alors que les débats étaient plus qu’équilibrés, ce qui signifie que ce 5eme buts nous aurions pu tout aussi bien l’encaisser.
Cela reste cependant, une prestation de référence pour les aigles, qui a réservé son lot d’inédits. Par exemple, une seule pénalité coté genevois, presque un blanchissage qui de ce point de vue constituerait vraiment un inédit ou au moins une rareté, mais les statisticiens de renoms qui nous entourent sauront à merveille me ridiculiser prenant à témoins nos chers lecteurs, médusés de tant de violence.
Autre rareté, mené 2-0 à la mi match, le GSHC a semblé incroyablement serein, et les buts se sont enchainés, comme par magie, trois en dix minutes pour passer l’épaule et conclure dans la cage vide.
Enfin les buteurs constituent une équipe sur laquelle nul ne comptait vraiment, Kast, Rubin, Simek, Wick sont les parfaits ringards de l’équipe et pourtant ce sont eux qui nous sauvent du camouflet promis, compte tenu du fameux « électrochoc »
Et c’est donc un 4-2 pour les aigles, qui nous permet de flotter juste au dessus d’une barre qui va être périlleux de dépasser au terme de la saison régulière, poursuivis que nous sommes par Zurich ou Lugano, manifestement pas à leur place.
Demain (ndlr ce soir) ce sera un tout autre calibre, puisque c'est le redoutable Rapperswil qu’il faudra faire chuter pour être définitivement dans le ventre mou de ce championnat qui comprend au moins 9 équipes, là encore un inédit.
Les bières

Juraj Simek

Robert Mayer

La discipline

Les Grisons

Arno Del Curto
