Résumé / Présentation
Richard Wright, sam 01/11/2014 - 14:54

Evènement relativement exceptionnel sur 1905, personne n’était à la patinoire pour assister au match. On a beau apprécier se rendre dans les Grisons, traverser la Suisse un vendredi ce n’est pas toujours facile.

 

Grâce aux joies de la technologie, je peux donc vivre l’expérience hockey, si chère à nos dirigeants, directement depuis mon canapé. Ca peut déjà paraitre banal mais souvenez-vous qu’il n’y a encore que quelques années, le seul moyen de suivre un match depuis chez soi c’était le Télétext. Ceux qui ont connu ça se souviennent avec nostalgie des longues minutes à fixer cette page 241 en priant pour que cette foutue étoile disparaisse pendant qu’on gagne ou au contraire qu’on revienne au score avant qu’elle ne disparaisse. Autant dire qu’a cette époque il aurait été bien difficile de vous parler d’un match sans y être. Certains diront qu’entre 2 il y’a eu la radio mais il faut bien avouer que le hockey n’est pas le sport le plus radiogénique.

 

Du coup, bien conscient de cette chance, j’ai profité de l’expérience à fond. Un peu comme le mec qui va vivre l’expérience hockey pour la 1ère fois en VIP aux Vernets, il va s’enivrer de champagne, se goinfrer de petits fours et si l’occasion se présente tenter de mettre une main aux fesses d’une hôtesse. J’étais donc au taquet des 19h25 pour profiter du « plateau » d’avant match avec ce bon vieux Paul-André. J’ai eu droit à la présentation de la plupart des matchs de la soirée dont je me fous un peu puis j’ai craqué lorsqu’ils ont commencé à parlé du derby romand (sic) entre Fribourg et Bienne et qu’ils partaient sur la 32ème interview de Zenhausern en 10 jours. J’en ai alors raté la présentation du seul match qui m’intéressait et j’ai retrouvé ma télé juste avant le début du match.

 

Heureusement que je n’ai pas raté le début puisque Ranger nous a fait une « Snell » et s’est pris 2’ après moins de 30 secondes. Une minute plus tard Davos avait ouvert le score… Comme si jouer à Davos n’était pas assez compliqué on commence avec un handicap d'un but. Mais l’avantage de voir ce match à la télé c’est de profiter de toutes ces petites choses qu’on ne voit pas sur place. On a bien compris que Rubin et Axelsson avaient eu un petit différend sur la glace mais là j’ai pu en plus entendre leurs échanges cordiaux par banc de pénalité interposé. En parlant d’échanges cordiaux, on a également aperçu notre ancien petit prodige Noah Schneeberger se faire expliquer comment utiliser sa canne par Del Curto. La canne n’est finalement pas passée loin de finir brisée sur la tête du pauvre Noah (Toujours Schneeberger, Rod n’aura pas cette chance et finira le match avec un bout de nez en moins).

 

A la fin du match, la sensation est comme lorsqu’on est sur place, on a perdu et ça fait ch…. Même s’il n’y a rien de catastrophique de perdre à Davos, il va tout de même falloir se remettre à engranger des points rapidement car la barre est sur le point de nous tomber sur la tête et elle arrive très vite. Encore plus si on considère que l’on a 1 à 2 matchs supplémentaires que tous nos poursuivants. Ça commence des ce soir avec l’obligation de battre Berne aux Vernets et s’éviter un nouveau week-end à 0 point !

Les bières

Robert Mayer

On s’est pris 5 buts mais ça aurait pu être bien pire. On t’offre une bonne bière qui te tiendra compagnie quand ta défense t’abandonne

Marcus Paulsson

Malgré plusieurs occasions nettes tu n’as pas marqué et en plus tu nous offres un but ! Peu d’équipes ont droit à ce traitement de faveur

Noah Rod

Tu n’as pas hésité à sauter sur Wieser pour défendre ton gardien. On avait plus l’habitude de voir ça

Matthew Lombardi

Une mauvaise bière qui tue les microbes et qui désinfecte pour te faire revenir plus vite. On en a besoin là !

Paul Ranger

Ta pénalité après 20 secondes tue presque le match d’entrée

Halloween

3 joueurs « défigurés » ce soir. A Genève on fait l’Escalade, pas Halloween