Et si je vous contais l’histoire des Servettus, battus au combat par les Bernus.

McS : « Ave Servettus ! Ce soir une mission vous attend, battre le grand SC Bernus ! Rassemblez tous les hommes et vos forces et mettez tout dans la bataille ! La PostFinance Arena est grande, leurs ours sont féroces et leur publicum bruyant, du moins c'est ce que dit la populas. Les blessés sont au nombre de 7 ce soir, Daniel Vukovic s’y étant ajouté, mais vous restez sur 4 victorix d’affilée, on ne craint rien ! Vous connaissez notre devise, veni, vidi, vici ! »

Avant même la bataille commencée, un premier Servettus tombe à terre. Le Kay Schweri doit déclarer forfait, il n’ira pas dans la grand arena.

McS : « Gardez en tête les dernières victorix, vous pouvez les battre ! »

Après quelques minutes d’un premier combat, et alors que rien ne le laissait présager, les Servettus encaissent leur premier coup. La tête est basse, le souffle court. Mais les Servettus ne lâchent rien, les chants des Irréductibles Grenat, arrivés avec un peu de retard, leur donnent un sursaut d’énergie. Les Servettus tentent de donner un premier coup mais buttent toujours sur le mur des Bernus, j’ai nommé Leonardo Genoni. Le deuxième coup survient à la fin du premier combat pour les Servettus, alors que Johan Fransson était allé se reposer quelques instants sur le banc. Mais ce n’était rien face au coup de grâce de ce combat qui n’est autre que le 3^e forfait de la journée : Cody Almond doit définitivement quitter les Servettus.

McS : « La populas m’avait menti sur leur publicum. Ils sont bien silencieux. Allez, il n’y a que 2 à 0, tout est à faire encore. Vous avez la force en vous pour surmonter des montagnes ! »

Le 3^e coup tombe juste avant la fin du 2^e combat, les Servettus se battent face aux grands ours, mais la différence finit par se faire. La défense est affaiblie. L’attaque doit pallier aux errements défensifs, cela devient dur. Les Servettus sont dans le rouge.

MCS : « Leur publicum est décidément toujours aussi silencieux... sauf pour crier au scandalum quand un des leurs tombent. Allez, vous êtes des guerriers et vous n’êtes pas morts, repartez au combat. Vous pouvez encore les battre. Les Servettus ne lâchent jamais rien ! » 

Les Servettus repartent ainsi pour leur troisième combat, ils sont immédiatement en supériorité numérique, les Bernus sont affaibilis. L’occasion est belle de leur donner un premier coup d’assommoir. Mais la défense servettus ne tient pas, elle lâche et rompt une 4^e fois contre toute attente. Puis même une 5^e fois quelques minutes après. Le cœur n’y est plus. Malgré le chant entonné pendant de longues minutes des Irréductibles Grenat, « Genève-Servette va marquer », rien n’y fait. La messe est dite, la victoire est pour les Bernus.

McS : « vous avez perdu, mais vous avez tout donné avec nos moyens. Je suis fier de vous. Demain nous repartirons dans une longue bataille tintée de rose, mais n’oubliez pas notre devise : post tenebras lux ! »