Oh putain ! Ils ont tout laissé sur la glace !
4 matches : 0 point, une liste de blessés qui s’allonge de plus en plus, un jeu pauvre, etc. Mais qu’est-ce qui nous fait nous rendre aux Vernets pour un tel match ? L’amour de ce maillot grenat nom de bleu !
C’est donc plein d’espoir qu’on reprend le chemin de notre ruine ! De l’espoir, il en fallait pour croire en la victoire des nôtres face au deuxième du classement.
Le début de match allait nous donner raison. De la hargne, des occasions…… et surtout un but. Romain Loeffel rappelait aux supporters qu’il avait un tir puissant et précis. Depuis combien de temps n’avions-nous pas mené à la marque ? Par contre, les rares offensives biennoises mettaient le feu dans notre arrière-garde. Suite à un travail splendide de Fred Iglesias, Daniel Rubin a bien cru marquer le n°2…. Mais le quatuor arbitral annulait justement cette réussite en raison d’un splendide plat du pied de notre n°40 que n’auraient pas renié nos cousins du Stade de la Praille ! Par contre, on a eu droit à toute la panoplie de l’équipe en manque de confiance : mauvais rebonds, contres défavorables, mauvais contrôles, cafouillages sans que le puck veuille rentrer, poteau, … Mais par contre, on retrouvait enfin du jeu et surtout un brin plus d’envie…..On a même cru voir une charge !
En début de deuxième tiers, Biou s’est rué à l’attaque. Mais Gauthier Descloux veillait au grain. Et plutôt de superbe manière ! Pour le reste, on a surtout vu des pénalités, des pénalités et encore des pénalités. Et comme le niveau des deux powerplays était proche de la 4ème ligue éthopienne, on s’est franchement ennuyé pendant quasiment tout le tiers. Emotions à 2 minutes de la fin, lorsque les Tissot Boys se sont retrouvés à 4 contre 3. Et c’est là que les fameux rebonds du plexi des Vernets ont refait parler d’eux. Un shoot puissant biennois, le puck rebondit derrière la cage genevoise monte et tape l’arrière du casque de notre goalie….. Quand on dit que rien ne nous réussit actuellement…
Quel début de dernier tiers ! Un but pour Biou et Matthew Lombardi qui sort blessé ! N’en jetez plus, la Coupe (Spengler) est pleine ! Sans compter un arbitrage qui, plus d’une fois, a fait lever les spectateurs de leurs sièges. Par contre, dans d’autres circonstances, on a connu le dernier Chris qu’il nous reste beaucoup plus véhément ; il a semblé résigné. Bon, les circonstances n’ont pas aidé. Car dans la lancée, Gauthier Descloux a rejoint la liste des blessés (ce ne sera finalement, et heureusement, que des crampes !). A ce moment là du match, j’avoue avoir pété les plombs ! J’ai perdu 2.- de consigne suite au jet de mon verre. Ça commence à faire beaucoup !
A moins de 3 minutes de la fin, celui que Goran McKim a voulu épouser plus d’une fois (J’ai nommé Daniel Vukovic) a fait exploser les Vernets en égalisant suite à un travail grandiose de Johan Fransson. Et à 54 secondes de la fin, le quatuor arbitral repart en séance vidéo. Et c’est le gooooooaaaaaaalllllll ! Les Vernets sont debout (Euuuuh moi aussi !) Captain Goran enfile le n°3 et délivre les Vernets pour de bon !
OHHHHHHHHHH quelle victoire ! Celle-là, c’est celle du cœur. Moralement, elle fait un bien fou !