Résumé / Présentation
Cody Stephan, mer 15/02/2017 - 13:16

14 février, jour de match et jour de la fête de la Saint-Valentin. Une vaste blague pour tous les amoureux du GSHC qui ne sont pas célibataires. Comment faire comprendre à sa moitié que ce soir, on a plus envie de faire « hockey + moi » que « toi + moi » ? Alors quand en plus c’est un derby contre son ennemi juré, une seule possibilité s’offre à nous : prier pour que l’élu(e) de son cœur soit aussi fan de hockey ou alors anti Saint-Valentin…

 

En tant que célibataire c’est sûr, le choix est plus simple. Aucun restaurant surbondé et hors de prix pour l’occasion et la chance de voir évoluer le club de son cœur à défaut d’élu(e) de son cœur. On se console comme on peut.

 

Kevin Romy de retour au jeu, c’est une équipe presque au complet qui va jouer un derby qui pourrait amener le GSHC encore plus proche de la 5e place. 4 succès consécutifs, une 5e victoire et peut-être une qualification officielle pour les playoffs ? Le programme pour cette fête de non Saint-Valentin est en tous les cas alléchant.

 

À peine le temps de s’installer confortablement sur son canapé que le premier goal du GSHC tombe déjà, signé Nick Spaling. Un tir soudain dans la lucarne de Christobal Huet resté sans réaction permet au GSHC de mener 1 à 0. La joie est de trop courte durée puisqu’à peine plus de 2 minutes plus tard, c’est Lausanne qui égalise par un joueur bien connu des fans servettiens, j’ai nommé Eric Walsky. Lors deux derniers derbys, il avait déjà marqué par 2 fois, le GSHC se devait de lui faire le même cadeau pour la Saint-Valentin. Y’a pas de raison. Suite à cette réussite, ce sont les Lausannois qui reprennent la main sur ce match et qui pensent même avoir marqué le deuxième. Heureusement pour le GSHC, les arbitres décident d’aller visionner la vidéo et d’annuler le goal pour un joueur dans la zone du gardien. Cette annulation permet au GSHC de se réveiller et même de marquer un deuxième goal par Arnaud Jacquemet. Seul devant le gardien lausannois bien abandonné par sa défense, Jacquemet ne se fait pas prier pour tirer entre les jambes de Christobal Huet. D’après le commentateur Teleclub de la rencontre (au passage si on pouvait lui apprendre à finir ses phrases, ça serait sympa), il y a un adage qui dit ceci : « quand Jacquemet marque, Genève gagne », puisse-t-il avoir raison ! Cet adage se précise lorsqu’en fin de tiers, suite à un télescopage de deux Lausannois, Nathan Gerbe peut récupérer le puck dans la zone neutre et marquer le 3 à 1. Christobal Huet, mais également toute l’équipe lausannoise n’est pas dans un grand soir et continue de faire des énormes cadeaux au GSHC.

 

À l’entame du deuxième tiers, le GSHC encaisse rapidement le 2 à 3. Un tir de la ligne bleue de Joël Genazzi trompe Robert Mayer, un peu en retard et qui ne peut éviter le goal. Pourtant, malgré ce but et un écart infime, le LHC manque cruellement d’émotions et de jeu physique pour faire sérieusement douter le GSHC. Et alors que le jeu de puissance doit être un atout pour Lausanne, il n’en est rien, et c’est même dans une telle situation que le GSHC est tout prêt de marquer le 4 à 2. Auguste Impose parvient en effet à subtiliser la rondelle à la ligne bleue mais est fauché par un Lausannois, juste avant de pouvoir tirer. Pénalty logique sifflé par les arbitres de la rencontre. Non blessé cette fois-ci, Auguste Impose doit tirer mais… rate. Rageant.

 

Le commentateur de Teleclub (qui ne finit toujours pas ses phrases) a beau rappeler que le GSHC a l’un des pires power play de la Ligue et le LHC l’un des meilleurs, les stats ne signifient pas toujours quelque chose. Et c’est bien ce power play à l’entame du dernier tiers qui permet au GSHC de prendre 2 longueurs d’avance grâce à Romain Loeffel. Les Lausannois ont la tête sous l’eau, le public aussi et la fête de non Saint-Valentin commence gentiment à devenir séduisante ! Le cinquième et dernier goal de la partie tombe à la 54e minute par Juraj Šimek qui récupère encore une fois un puck oublié par la défense lausannoise. On sera même tout proche du 6 à 2 en fin de partie mais Jeremy Wick ne parvient pas à concrétiser.

 

Ce derby se termine donc sur le score de 5 à 2. Les Lausannois ayant été plus généreux que les Genevois en ce soir de la Saint-Valentin, la victoire est logique du côté grenat. Le véritable enjeu de la soirée se dessine finalement du côté de Fribourg qui quelques minutes après la victoire de notre club, gagne contre Langnau et permet au GSHC d’être mathématiquement en vert au Teletext ! Qualification aux playoffs officiellement acquise ! À y repenser, nous étions juste heureux de passer les fêtes de Noël au-dessus de la barre, et aujourd’hui, le GSHC a gagné sa 5e victoire d’affilée et se qualifie 4 matchs avant la fin de la saison régulière en playoffs, qui l’eut cru ?

 

Bref, elle était belle cette fête de non Saint-Valentin !

Les bières

La ligne Spaling-Almond-Gerbe

Cette ligne est monstrueuse en ce moment et fait partie du renouveau du GSHC !

Le box play

Face à l’un des meilleurs power play du championnat (dixit le commentateur de Teleclub), aucun goal encaissé. Ce constat est valable depuis plusieurs matchs, bravo !

L’équipe

Difficile de ne pas donner une bière à chaque joueur, tant cette équipe fait plaisir à regarder depuis le début de l’année 2017. Merci de nous avoir évités du stress inutile pour la qualification en PO !

Robert Mayer

Pas tout blanc ce soir et surtout parce qu’il faut trouver de mauvaises bières.

L’équipe

Son bon niveau n’aide pas à attribuer de mauvaises bières.

Eric Walsky

Es-tu vraiment obligé de nous rappeler ta présence à chaque match contre Lausanne ?