Après avoir visité Porrentruy, Neuchâtel et Guin, les Aigles se rendaient dans la capitale valaisanne pour y affronter les pensionnaires de la nouvelle Swiss Regio League. Voici quelques impresSions sur ce match.

Entre les nombreux transferts estivaux et leur nouvelle catégorie de jeu, difficile de se faire une opinion sur la valeur réelle des joueurs sédunois avant le match. C’est donc non sans quelques hésitaSions que nous nous rendions à la Patinoire de l’Ancien-Stand. Et comme on pouvait s’en douter, l’entraîneur des Aigles Craig Woodcroft effectuait une certaine rotaSion dans son effectif, puisque Rubin, Šimek et les deux défenseurs suédois étaient ménagés, remplacés qu’ils étaient par Weisskopf, Antonietti, Kyparissis et Maillard.

À la lecture de cette composiSion, une question demeurait : allait-on assister à une nouvelle sensaSion ce soir, 24h après l’éliminaSion sans gloire du LHC en Ajoie ? Un premier élément de réponse surgissait après quatre minutes de jeu puisque Weisskopf se chargeait d’ouvrir la marque, imité dix minutes plus tard par Kay Schweri. Deux joueurs en manque de temps de glace qui profitaient de l’occasion qui leur était donnée de montrer leur potentiel, et c’est tout le GSHC qui prenait une opSion sur la qualificaSion. Mais à la fin du premier tiers, le score n’était « que » de 0-2 et le staff grenat avait sûrement quelques pistes de réflexSion à explorer pendant la pause.

Logiquement, les Servettiens se mettaient rapidement à l’abri en début de 2^e tiers en profitant de la deuxième situaSion spéciale en leur faveur. 3-0 par Wick. Ça commençait à sentir bon, mais c’était sans compter sur l’abnégaSion des Valaisans qui réussirent à inscrire le 1-3 à la mi-match. À noter la réponse du tac au tac de Colin Loeffel, passeur sur ce but alors que son aîné avait délivré un assist sur le but précédent.

Sentant que leurs hôtes pouvaient commencer à espérer revenir dans le match, les Aigles entreprirent donc leur entreprise de démoliSion, enchaînant quatre buts en moins de quatre minutes. Avec une telle succesSion de réussites, nul doute qu’ils avaient enfin trouvé la bonne carburaSion et que l’exécuSion des mouvements offensifs s’effectuait maintenant à la perfecSion. Ces quatre buts étaient toutefois marqués par des défenseurs (Mercier, Bezina et Loeffel 2x), ce qui laissa planer dans le public une certaine stupéfacSion. Puis ce fut même l’errupSion de ce dernier lorsque Sami El-Assaoui profita d’une double pénalité infligée à Vukovic et Antonietti pour aller doubler la mise. 2-7 après deux tiers, la messe était dite et le dernier tiers ne serait que du remplissage.

La preuve ne se fit d’ailleurs pas attendre puisque dès le retour des joueurs sur la glace, on constata que c’était le jeune Stéphane Charlin qui avait relayé Descloux dans les buts, devenant ainsi le premier joueur de l’histoire du GSHC né dans le années 2000 à disputer un match officiel avec la première équipe. Un changement d’excepSion donc, mais aussi un immense coup de vieux, car d’ici peu, ça signifie qu’il y aura des joueurs dans l’équipe qui n’auront jamais connu les Grenat en LNB. HallucinatSion.

Fin du match donc sur le score de 2-7 et à peine le temps de commencer à faire travailler notre imaginaSion pour le résumé de ce soir que l’on entendit quelques déflagraSions à l’extérieur de la patinoire. Impossible pour nous de savoir ce qu’il se passait réellement, toujours est-il que quelques muniSions ont été utilisées, probablement pour éviter certaines dépradaSions. Au final, on retiendra surtout que le GSHC a réussi à cueillir sa première victoire à l’extérieur de la saison et qu’il n’y a rien de tel pour égayer le trajet du retour et ne pas sombrer dans la dépresSion !