Résumé / Présentation
Roland Rivera, sam 25/11/2017 - 09:49

4 matchs contre les Pêcheurs, trois victoires. Si nous respections ce taux 75 % de victoires contre tous nos adversaires, nous serions bien loin de la barre. Puisque c’est à peu près le rythme des Bernois… On ne peut certes pas jouer Lausanne toutes les semaines, mais il est tout de même vraiment rassurant de pouvoir compter sur quelques certitudes telles que la faiblesse des gros minets lausannois, qui, comme dans les cartoons, sont plus bêtes que méchants.

 

Dire les Aigles ont marchés, sereins, sur leurs adversaires serait un peu présomptueux. Pourtant, jamais Lausanne n’a semblé en mesure de vraiment nous inquiéter, à part quelques cafouillages, type mêlées de rugby devant Mayer, qui ont pu amener quelques craintes.

Il n’y a finalement que dans cette configuration de jeu, peu pratiquée à l’entraînement et qui fait appel à un engagement total, que la pointe du fouet à pu nous effleurer.

 

Dans ces peu académiques mêlées, les patins, les cannes, les têtes et les gants sont mobilisés pour tenter de glisser le puck derrière la ligne. Ensuite il y a une phase de gesticulation à réaliser quand l’arbitre, conscient que l’on s’éloigne dangereusement du hockey, met un terme à cette mascarade. Et il faut reconnaître qu’en matière de gesticulation, les pleurnichards lausannois sont les Kings.

 

Pourtant ils ont bénéficié, en fin de 1er tiers, d’un 5 vs 3 extrêmement généreux, avec notamment un accroché inexistant de Fransson. Après 17 minutes, l’écueil était passé, et c’était à notre tour d’entrer en scène.

 

« Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny »

 

Comme pour Elvis, il ne peut y avoir qu’un seul Johnny. Et pourtant, Lausanne en a un dans son effectif, un Johnny Kneubuehler pour être précis. Jeune joueur, discret, mais assez mal inspiré ce soir, puisqu’en dehors du jeu et loin du puck, il balance Almond contre la bande. Soit une obstruction qui, additionnée à la blessure de notre playboy, fait 5 plus match pour ce jeune joueur, sous les vivas de Malley. Une pénalité enrichie par une boulette de Junland, offrant un 5 contre 3.

Ce seront aussi des encouragements nourris qui accompagneront Spaling, 1er buteur du match en seconde partie de ce power play à 5 contre 3, en entame de 2e tiers.

 

Le troisième tiers semble promis aux Loz qui mettent la dernière énergie à tenter d’égaliser. Et pour maintenir un semblant de suspens, Junland exauce le vœux des locaux en power play, un but suivi d’une pression peu perceptible qui balaye le hangar à bovins, avant que Schweri ne double le score pour les Aigles.

 

Bien inspiré lui aussi, Chris McSarault tente le tout pour le tout sur un 4 contre 4, en sortant Zurkirchen à plus de 3 minutes du terme. Situation qui offre un goal dans le but vide au meilleur ami des Loz, notre Jean-Claude Duss cantonal, Jeremy Wick qui scelle le match et amène le silence dans les travées.

 

Réconfortante comme un grog bien chaud, cette victoire nous prépare au mieux pour accueillir nos autres camarades romands, des Fribourgeois frigorifiés depuis la visite de leurs voisins bernois, ponctuée par 7 buts.

Les bières

Jeremy Wick

Dans son jardin, Super Gégé a encore marqué le but du « ouf », tout en cristallisant la rancœur du public, avec le regard noir que l’on aime lui voir.

Le power play

2 buts dans cette situation… Il va sûrement neiger. Et comme le dit l’adage, « Neige en novembre, Noël en décembre ».

Craig Woodcroft

C’est comme avec les aliens, I want to believe !

Les arbitres

Nullissimes, comme souvent. Ils inventent une nouvelle figure en punissant Richard (simulation, s’est «peut-être» tenu le visage 6/10e s, puis a continué à jouer) et Ryser (canne haute)… Cause et effet sont donc tous 2 punissables, comprenne qui pourra !

Stéphane Da Costa

Es-tu là ?

Etienne Froidevaux

Une charge à la tête sur Wick, et son méfait commis, il dirige son regard vitreux au plafond, comme un morveux qui vole un caramel à la boulangerie.