Résumé / Présentation
Tony Vukovic, mer 08/03/2017 - 20:40

Pour rendre ce résumé un peu plus attrayant, on va faire un bon vieux top 10 des qualités du GSHC démontrées hier soir.

Pour les plus 1er degré d'entre nous, il se peut que du sarcasme ait influencé ces lignes.

 

1. Le choix de Paré en tribunes

S'il y a bien un choix malin hier soir (et à l'Acte I), c'est d'avoir mis son attaquant le plus en verve et le plus efficace en powerplay en tribune. En effet, le powerplay raté est une tradition depuis bien longtemps aux Vernets et on ne pouvait pas laisser un nouveau venu faire n'importe quoi.

 

2. Le mental de guerrier

Dès les premières minutes, on a senti l'équipe en mode playoffs. Une pression de fou sur les Zougois, une énergie incroyable et beaucoup de vitesse. Même après les quelques goals adverses, l'équipe a montré de l'orgueil et s’est battu jusqu'au bout. Ils y ont cru et on y a cru aussi jusqu'au bout.

 

3. La discipline

S'il y a une qualité à sortir du match d'hier soir, c'est bien la capacité des joueurs à tenir leurs nerfs. Aucune pénalité stupide n'est à retenir et en plus les quelques pénalités n'ont été d'aucune conséquence. Elles ne sont en tous cas pas évitables et encore moins à mettre sur le compte des joueurs, surtout pas Traber, Petschenig, Rubin, Simek, Bezina, Vukovic et Almond. Ce qui nous mène à notre point suivant…

 

4. Le boxplay

On ne va pas se mentir, le boxplay a été utilisé sans trop de modération hier soir, mais à chaque fois, c'était solide. Zoug était complètement bloqué et ne trouvait pas de solutions. Les Aigles se dégageaient facilement et jamais un Zougois n'était laissé seul devant Mayer pendant 5'.

 

5. L'arbitrage

Certes, il n'est pas de l'apanage du club d'arbitrer, mais peut-être est-il utile de le mentionner quand même. Il fut de qualité, laissant jouer quand il fallait, ne sifflant pas tout (112' de pénalités au total seulement). Il était au moins aussi bon que le niveau de jeu de Genève (pas d'ironie sur celle-là malheureusement).

 

6. Le powerplay

Vu le nombre de pénalités sifflées, ces occasions aussi furent rares. Heureusement elles furent exploitées à chaque fois. Des wagons de tirs furent envoyés sur Stephan, tous plus dangereux les uns que les autres. Pas de passes inutiles pendant 6 jours qui sont interceptées une fois sur deux. À chaque tentative d'accélération du jeu, aucun joueur n'a perdu le puck bêtement ou n'a pas osé tirer. Parfait de ce côté-là.

 

7. Le schéma de jeu

Non seulement l'idée de "balancer le puck de la zone défensive au fond de la zone offensive adverse" est excellente, mais surtout elle mène à des actions dangereuses vu que le GSHC garde le puck à chaque entrée en zone. Chaque puck dûment gagné est exploité jusqu'au bout et jamais perdu par une passe inutile et ratée.

C'est à la fois ingénieux de risquer le dégagement interdit à chaque sortie de zone mais c'est aussi superbement bien appliqué. On veut faire simple et on y arrive. Le spectacle était au rendez-vous hier soir.

En plus, l'idée que les attaquants partent à 30 bornes du porteur du puck permet au Zougois un forcheck de qualité. Notamment sur la pénalité différée durant le 3e tiers où le GSHC n'a pas atteint la zone offensive, même à 6…

 

8. L'attaque

Un autre domaine d'excellence qui montre bien qu'on n'a pas besoin de ce Québécois à la place de Slater. Nos étrangers ont d'ailleurs brillé de mille feux. D'abord Spaling évidemment mais surtout Fransson, Gerbe et évidemment Slater. Comment ne pas être subjugué devant tant de performances.

Les Suisses aussi étaient au rendez-vous pour mettre leur nom au tableau d'affichage. Dans la colonne des pénalités certes, mais au tableau d'affichage tout de même. Et voir cette envie et cette implication, c'est beau.

 

9. Le professionnalisme

Tout étudiant en 2e année de médecine sait que le professionnalisme est crucial. Nos joueurs l’ont aussi bien compris compte tenu de leur implication lors de l’Acte II. La concentration était palpable, ils ne sont pas sortis de leur match et ils se sont battus jusqu’au bout. La réussite était avec eux c’est vrai mais c’est bien grâce à leur sérieux qu’ils ont gagné.

Au niveau du banc, seules les personnes les plus utiles ont été gardées, pas de touristes pendant les play-offs. (C’est à se demander si McSorley a encore son mot à dire.) Même les gérants du tableau d’affichage étaient pros, vraiment parfait.

 

10. Leurs capacités

Plus sérieusement, même si Zoug a bien géré son match : faire sortir les Genevois de leur match puis enfiler les buts comme des perles ; le GSHC avait la force pour résister. Il faut absolument se réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Les joueurs ont les capacités, ils les ont montrés durant la saison. Il faut mettre le cœur sur la glace, sortir leurs tripes et aller gagner à Zoug jeudi c’est impératif.

 

Allez, buvons pour oublier …

Les bières

Nick Spaling

Pour ses deux goals qui nous donnent un peu d’espoir pour les prochains actes et pour ne pas avoir été complètement minables hier soir.

Les Irréductibles Grenat

Pour avoir continué à chanter même durant ce massacre, tels les musiciens sur le Titanic.

Francis Paré

Le seul membre du club parfaitement irréprochable hier soir.

Traber, Rubin, Simek, Vukovic, Bezina et Almond

Pour leurs pénalités débiles qui nous coûtent le match presque à elles seules. Merci !

Le powerplay

Entre les choix douteux d’alignement durant ces phases et les résultats pitoyables qui en émanent, sans Spaling c’était la première pisse.

Damien Riat

Oui je sais j’aurais pu la donner au club dans son ensemble mais Riat a eu quelques ratés sur des actions qui auraient pu changer la donne, notamment en première période.