Quand on pense match contre Davos, une des premières images à s'imposer à nous consiste facilement en un 2 contre 1 concédé aux Grisons; entrainant serrage de fesses collectif des fans Genevois, et bien trop souvent but concédé.
De contre et surnombre davosien il a bien été question en quelques occasions en tout début de match, mais sans dommage pour notre équipe, puisque l'équipe grisonne est actuellement dans son traditionnel creux post-Spengler, avec à la clef une production offensive "lausannesque" depuis une demi-douzaine de matchs. On ne s'en plaindra pas.
A l'inverse des Grisons, notre équipe tourne extrêmement bien depuis novembre et a su, elle, concrétiser ses occasions lors d'un premier tiers intéressant. S’il aura été question du mutisme actuel des attaquants davosiens, il ne faut surtout pas minimiser la performance de Mayer, à nouveau excellent ce soir.
Alors que notre power-play a semblé un peu timoré par la dangerosité des contres de Davos lors de sa première opportunité, il n'en aura rien été lors de la deuxième possibilité. Heureusement dira-t-on puisqu’une pénalité pour surnombre bêtement concédée aura annulé la possibilité d'évoluer à 5 contre 3. Qu'importe, cette saison, évoluer à 5 contre 4 est bien souvent suffisant.
A la mi-match, Douay, d'une jolie déviation, puis Fransson de retour aux affaires à la bleue, se chargeront d'achever un Davos qui n'avait pas les armes physiques pour retourner un match aussi mal emmanché. L'occasion pour les Aigles de gérer tranquillement cette fin de match en économisant quelques forces de façon bienvenue, le déplacement à Davos n'étant jamais anecdotique en termes d'énergie abandonnée sur la glace.
Même si ce n'était donc pas un grand Davos, cela reste un déplacement extrêmement difficile, et si cette soirée n'en avait pas le goût, le mérite en revient également grandement à notre équipe qui dégage actuellement une véritable force tranquille. Alors qu'en septembre ou en octobre on se demandait quelle tuile allait encore nous tomber sur le coin de la figure, depuis novembre c'est presque comme si rien de fâcheux ne pouvait vraiment nous arriver.
En témoigne cette – certes fragile – deuxième place dans un championnat toujours plus compétitif, après quand même déjà quatre mois de compétition. Chapeau les gars, continuez comme ça.