Tout ce que nous attendions était une réaction après les 2 dernières défaites. Un jeu blanc était requis sans discuter. McSorley a bien du driller ses joueurs afin qu’ils montrent ce qu’ils ont au bout de leurs cannes et de quoi ils sont réellement capables ! Le Téléthon et la bière « Cardinal » de Noël était à l’honneur hier soir. Le match pouvait commencer alors que Federer tentait de remporter son duel contre Djokovic. Le public a reçu un magnifique bonnet de Père Noël avant l’heure en espérant que cela déconcentre les lutins levantins verts.
C’est après 1 minute de jeu que nous voyons les premiers filets trembler, mais malheureusement ce sont ceux de Descloux (si seulement c’était comme au tennis, rho !). Skille nous montre ses talents de dur à cuire avec de belles charges contre la bande. Les Tessinois rôdent devant notre gardien et arrivent même à marquer le 2-0 suite à un visionnage de challenge de longues minutes par nos chers arbitres qui accordent le point – en annonçant le puck « IN » après une première décision de point « OUT ». En attentant, à défaut de voir des chapeaux de pailles sur les têtes des spectateurs, nous admirons tous les bonnets de Père Noël jaunâtres clignotant. Notre Tsonga du hockey, Ngoy commence à faire des siennes devant les buts. Les premiers sifflets arrivent depuis les tribunes, car nous avons énormément de difficultés à nous battre dans ce premier set. Même Bezina essaye de venir attaquer du côté gauche par 2 fois. C’est finalement Fransson qui arrive à marquer le 1-2 et en est très content. Richard se venge de la charge qu’il a prise 1 minute plus tôt contre Lerg, le plus petit des lutins. Descloux nous sort 3 sauvetages de suite pour rentrer aux vestiaires avec qu’un but de retard.
Nous avons vraiment un temps de retard en défense ce soir. La preuve : le 1-3 est inscrit par Ambrì, dès les premiers coups de patins. Suite à ce coup de massue, Mayer fait son entrée sur la glace. Notre numéro 57 essaye même d’attaquer sur le côté droit, mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, on sait ce que c’est ! C’est Timothy Kast qui arrive à remporter le jeu sur une passe de notre joueur en feu de la soirée Tömmernes qui a montré en vouloir plus que jamais et a essayé de tirer son équipe vers le haut. Lorsque Winnik rentre au banc, il est très très frustré de ne pas réussir ces « aces » comme il le souhaite. Servette tente d’attaquer tant bien que mal, mais ce n’est que des tirs « OUT » qui sont inscrits en ce deuxième tiers. Il n’y a pas un seul joueur qui n’ait pas tiré en ce second tiers et cela est fatiguant tant pour les joueurs que pour les supporters.
L’entame du troisième set va être décisive, une guerre est livrée entre Winnik et Guerra qui ne se font aucuns cadeaux (de Noël) en avance. Les Tessinois cherchent des niaises au filet des Grenat. Winnik tente de lâcher sa frustration au bout de sa canne et tire en direction du poteau de Conz qui est imperturbable ce soir. Rod s’en va sur le banc des pénalités (pas de parapluie et de boudin rafraîchissant ou chauffant ni d’en-cas sucré) suite à un cross-check sifflé. Les « Bianco blu » marquent en supériorité numérique et c’est 2-4 pour eux. C’est à ce moment-là que nous sortons le GRAND jeu alors que certains supporters sont pressés de rentrer (sont-ils au courant que le match de Federer est terminé) ! C’est grâce à un cafouillage devant la zone lévantine que Wick marque en faisant taire le cop tessinois. Qu’est-ce que ça fait du bien ! Nous devons continuer sur cette lancée et c’est ce que Wick compte faire en réussissant à égaliser moins d’une minute après. 4-4 à 5 minutes de la fin, ça s’annonce stressant, d’ailleurs Ambrì prend un temps mort pour déstresser. Mais rien à faire, le « momentum » nous appartient et c’est Rod d’un beau puck de match qui crucifie les lutins tessinois une bonne (première) fois pour toutes. Mayer tente de tirer du fond du court et manque de peu un but mémorable, mais Richard s’occupe de confirmer que nous avons su retourner la situation en notre faveur et marque dans la cage vide, car Conz est allé essayer de reprendre des forces.
Nous plions un match dans les 4 dernières minutes ! Nous nous sommes réveillés, un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais. On n’a montré qu’on ne se laissait pas faire même par des plus petits. Que sera le prochain porte-bonheur, après le bonnet de Père Noël ? En attendant, rechargez les batteries durant cette pause d’équipe nationale et garder cet état d’esprit qui vous réussit. Nous re-signons (un autographe) pour notre prochain match de hockey avec un score de tennis. Quand vous voulez les gars !