Retour quelques mois en arrière ! Premier match de la saison, à la plume : Matthew Wright. Ce soir, dernier match de la saison régulière, à la plume : Matthew Wright. Si j’ai commencé par un match pourri et une défaite encore plus pourrie 1-3 contre Biou, le match de ce soir doit valider notre place finale au classement et surtout désigner notre adversaire pour les playoffs… Mais oui, vous savez, les matches qui comptent réellement que ne connaîtront pas les Fribourgeois. Donc, un œil sur le match et un œil sur le totomat (pour les plus jeunes, on dira « videotron »).

Le match commence sur un bon rythme malgré celui plutôt lent proposé par « Martine fait du trombone » juste avant le coup d’envoi. Noah Rod et Nick Spaling font passer quelques frissons à Papy Gerber. Mais c’est Johan Fransson qui fera exploser une première fois les Vernets en enfilant le n°1 après un peu plus de 4 minutes.

Point Totomat : on passerait cinquième.

Mais 3 minutes plus tard, égalisation bien moche de Cunti qui loge le puck là où un poil de cul d’un imberbe ne passerait pas…

Point Totomat : on repasse sixième.

Notre powerplay étant toujours aussi pourri, on se dit que celui de Kloten ne peut qu’être plaisant à voir. On ne sait pas s’il est plaisant à voir, mais LE LEUR est au moins efficace. Le 2-1 tombe donc juste avant le quart d’heure.

Point Totomat : on passe septième (Lugano mène face à Zürich).

C’est sur ce point plutôt négatif que nous partons boire une première bière.

Le deuxième tiers commence par un coup de théatre : un but en powerplay. Moins de 15 secondes… Mais non, après avoir laissé le jeu se dérouler les arbitres se paient une séance splendide (et non « au Splendide ») et rectifient ce petit miracle en simple fait de jeu. Pour le reste, c’est brouillon. On se prend des pénalités à la con, on gaspille les bonnes chances (gros ratés de Francis Paré et de Daniel Rubin)… Bref, on s’éclate. Jusqu’à la 37^e minute. Moment choisi par le quatuor arbitral pour sévir beaucoup d’une seule fois… et du côté des Aviateurs seulement. On se retrouve avec 16 secondes à 4 contre 3 puis 1’16 à 5 contre 3. Là, ça doit péter !!!!!!! Ben là, ça fait plutôt « Plouf ». Comme ça a été pitoyable ! Presque aussi exceptionnel que le préposé à la porte qui s’est mélangé les pinceaux au moment de laisser entrer (ou pas…..) les Zurichois sur la glace. Et pour finir ce tiers pas folichon, on se fait tourner autour alors qu’on est en supériorité numérique. Magique !

Point de totomat…

Le troisième tiers commence avec plus de 4 minutes de supériorité numérique... L’action la plus dangereuse a été pour Romain Loeffel dont le tir a été arrêté par le casque de Francis Paré. Mais ces échecs à répétition ont curieusement le don de réveiller enfin les joueurs qui se mettent à tourner littéralement autour d’Aviateurs qui commencent à battre de l’aile (oupssss Virgulator sort de ce corps !!!!!). Mais le problème est que nous sommes brouillons. Et … rien, jusqu’à ce que Damien Riat fasse littéralement exploser les Vernets en remettant les deux équipes à égalité. Mais une fois de plus, la joie est de courte durée. Moins de deux minutes plus tard, Praplan se fait un plaisir de planter son goal habituel face à nous. À croire qu’on veut absolument affronter Zurich en série. Malgré un ultime baroud d’honneur, la défaite est officielle. Avec un but anecdotique sur le gong de Bieber.

Dominer n’est pas gagner…… Prenons match après match… le dernier point est toujours le plus difficile à mettre…