Note : Ce bilan ne prend pas en compte le match du 1er novembre contre Lugano.
Le moment du mois
On avait terminé un mois de septembre heureux sur une victoire très chanceuse à Lugano suivi d'une défaite malheureuse contre Fribourg. La première semaine du mois d'octobre allait tout de suite nous ramener sur terre.
Certes, aucun de ces résultats n'était vraiment surprenant : la traditionnelle tripotée à Zoug, la toute aussi traditionnelle défaite à Rapperswil et la non moins traditionnelle soirée portes ouvertes face à Davos. Mais c'est bien là l'enseignement à en tirer. Le début de saison fou était terminé et on en venait aux choses sérieuses. Ce qui, pour cette jeune équipe, voulait dire qu'on entrait dans le dur.
Au final, ce ne se sera pas trop mal passé jusque-là, par la grâce de quelques bons résultats et de la forme encore chancelante de certaines équipes qui devraient logiquement se trouver devant nous. La saison régulière est encore longue et Genève-Servette va probablement encore rétrograder un peu. Mais la première épreuve aura été passée de façon satisfaisante.
Le top du mois
Une fois n'est pas coutume, le prix sera conjoint.
D'une part, Daniel Winnik à réalisé un mois d'octobre phénoménal, passant encore une vitesse par rapport à son excellent début de saison. Il fut absolument partout, défensivement autant qu'offensivement. Et il aura même fait mentir ceux qui, comme l'auteur de ces lignes, lui reprochent son manque de production. Certes, il continue de galvauder l'essentiel des chances qui lui échoient, mais il aura tout de même su hausser son niveau pour compenser la grosse baisse de régime de Tommy Wingels.
L'autre récipiendaire de cette distinction toute honorifique est simplement le meilleur compteur du mois à 5 contre 5. Après un début de championnat marqué au sceau des pénalités stupides et de pas grand-chose d'autre, Noah Rod tient enfin son rôle de capitaine et de leader offensif. A-t-il enfin passé ce cap sur lequel il bute depuis plusieurs années ? C'est bien sûr beaucoup trop tôt pour le dire, mais ce mois d'octobre aura montré des signes très encourageants. Car s'il fait un peu partie des meubles, il ne faudrait pas oublier qu'il n'a après tout que 23 ans.
Le flop du mois
Cette saison s'annonce capitale pour un Jeremy Wick en fin de contrat l'été prochain. Pour le moment, on ne peut pas spécialement dire qu'il se soit mis en évidence pour d'éventuels recruteurs.
Lui qui fut notre meilleur buteur la saison dernière affiche un bilan famélique avec un misérable assist en octobre. Sur la saison, son butin est équivalent à celui de ce chasseur de buts patenté qu'est Marco Maurer. Certes peu aidé par un pourcentage de réussite aux tirs en berne, le Canado-Suisse passe cependant inaperçu pendant la plupart des matches. Et malheureusement pour lui, ses statistiques défensives sont catastrophiques, parmi les pires de l'équipe.
Spoiler : Ça ne va hélas pas s'arranger à court terme pour lui. On lui souhaite un prompt rétablissement et qu'il nous revienne en pleine forme pour le sprint final.
La photo du mois (par Philippe Fedulov)
Pas d’action spectaculaire pour cette photo du mois, mais un rappel de la dure vie de gardien : un tir de la ligne bleue, des joueurs qui passent devant lui à la limite de sa zone, d’autres qui se couchent pour bloquer le puck, certains qui, on ne sait pas trop pourquoi, tombent juste-là. Sans compter les cannes qui traînent de tous les côtés. Il faut alors faire un peu de contorsionnisme pour se dégager un champ de vision et trouver où est le puck.