Résumé / Présentation
Roland Rivera, sam 13/01/2018 - 13:28

Un point de perdu certes, mais deux de gagnés certainement aussi, deux points qui ne nous éloignent pas de la barre en tout cas puisque contre toute attente, les Langnau Tigers ont eu l’outrecuidance de battre Lugano, nous maintenant à 7 point de la barre.

 

Une soirée placée sous le signe de l’arithmétique puisque tout avait débuté avec les 15 ans des IG, qui, dans une belle célébration ont rappelé que cela fait 15 ans aussi que le GSHC est en LNA. Quinze ans essentiellement passés avec Chris, qui rode dans les travées en attendant son heure ou la retraite, nul ne le sait. On notera enfin que le visage de Quennec, apparu furtivement sur les écrans, déclenche, en une fraction de seconde, une avalanche de sifflets et un torrent d’injures, susceptible peut-être de provoquer chez l’intéressé une prise de conscience sur sa popularité famélique. Un indice en tout cas que, pour Halloween, son masque ferait un carton. Dans la catégorie « fossoyeur récurrent du sport genevois ».

 

Entre ces interludes, il y a eu un match, et quel match… Réunissant tous les ingrédients des soirées qu’on aime, des buts, des retournements de situation, et une victoire (partielle) au bout.

Après une incroyable domination stérile, Gerbe a enfin ouvert les feux à la 10e minute, d’un magnifique tir du poignet en lucarne, avant que Hasani, le roi de la boulette ne fasse trébucher, créant un boxplay , productif pour Davos après 7 secondes.

But doublé par Sciaroni peu après.

Mais le premier powerplay genevois, à 4 contre 3, puis 5 contre 3 sur une décision mystère des arbitres, permet à Wick d’égaliser avant le thé.

Le chassé croisé va se poursuivre avec un nouveau but davosien, sur leur première incursion en zone offensive du deuxième tiers. But auquel va répondre Wick de nouveau dans une triangulation si séduisante que l’on peine à reconnaître le GSHC Sorley Style que nous connaissions. Et que dire de l’avantage pris par les Aigles, par Riat, qui enrhume Paschoud d’un petit pont avant de choisir l’entrejambe de Senn pour scorer.

 

Dans un ultime tiers crispé, les optimistes auront pensé que Loeffel, en powerplay avait donné la victoire aux Aigles, mais tous ont dû constater que Corvi a égalisé à 5 minutes du terme, un de ces goals que l’on voit venir de loin, tant les hésitations laissent toutes opportunités à nos adversaires.

 

La prolongation aura vu Riat marquer de nouveau, pour la victoire. À croire que la perspective de quitter cette galère lui a donné des ailes…

 

La faillite annoncée, et la libération des contrats qui en découle, pourrait peut-être nous offrir le titre, stratégie audacieuse s’il en est.

Les bières

Les Irréductibles Grenat

15 ans de soutien indéfectible, d’organisation de déplacements, de tifos, les vrais fans qui font aussi les grands clubs.

Nathan Gerbe

Notre lutin fait plaisir à voir quand il a envie… Quand on le voit comme ça, on se demande bien qui de nos étrangers serait en tribune si il n’y avait plus de blessés ou de suspendus.

Le powerplay

3 goals marqués, un powerplay créatif et efficace.

Robert Mayer

Un taux d’arrêts ridicule, le troisième goal davosien a été inscrit sur leur 8e tir.

Hugh Quennec

Quand ta tronche apparaît, et que les sifflets descendent des tribunes, c’est qu’il faut partir avant que des légumes avariés ne remplacent les sifflets.

Rolex, Firmenich et Pictet (entre autres)

Quand on arrive à proximité des Vernets, quelque soit le chemin qu'on emprunte, on passe devant une entreprise genevoise capable de sauver le club en un claquement de doigts. Qu’attendent-elles ?