Même si la tentation est grande de faire un résumé qu'avec des jeux de mots portant sur le vent, je ne voudrais pas donner l'air que c'est un "journaliste" qui m'aurait soufflé l'idée.

S'il est vrai que le GSHC s'est fait balayer sévèrement c'est plutôt le côté reconstruction post-match qui va être intéressant. Le parallèle avec la météo est facile car on ressentait aussi une forme d'impuissance face à une force supérieure hier soir.

Personnellement, j'ai plutôt eu l'impression que comme dans les Caraïbes, tout était à refaire dans cette équipe. Rien n'a vraiment marché et tirer du positif de ce match est compliqué.

Tout le staff va devoir construire une équipe après une saison ratée et un changement majeur dans l'organisation. Si les pistes étaient bonnes contre Lausanne, ici manifestement, les choix ont été manqués. Tous les travers de la saison précédente étaient présents, l'inefficacité offensive, la passivité défensive et les goals entre les jambières de Bays.

Il n'y a pas grand-chose à raconter sur ce match-ruine qui n'a pas résisté aux premières bourrasques et qui était plié à la première pause. Mais plutôt que de rappeler le négatif, essayons de voir des pistes de reconstruction.

Le point le plus prometteur est la vivacité de Descloux. Si notre titulaire a pris trois goals en 20', le "remplaçant" n'en a pris qu'un et a sorti de gros arrêt pour éviter que l'addition ne soit trop salée.

Une des sources du succès contre Lausanne était les sorties de zones réussies et les passes précises. Si avant il était légion de voir des pucks perdus 12 secondes après l'avoir récupéré, une amélioration avait été sentie. Cette équipe est donc capable d'enchainer deux passes, même s'il manque probablement encore de l'entrainement.

De plus, le schéma Woodcroft ne comprend plus le "on balance au fond et on voit après" donc si les attaques se veulent productives, le jeu de transition va devoir être solidifié massivement.

Une autre piste est la qualité des étrangers. On s'est réjoui de l'arrivée de joueurs précieux dans l'effectif et sauf Gerbe malade, les renforts étrangers ont montré de bonnes choses pour le moment.

Il faudrait juste trouver l'alchimie qui permettra à ces joueurs d'exprimer leur plein potentiel et de porter leurs coéquipiers si on veut prétendre à autre chose qu'une "bonne  6ème place" à la fin de la saison régulière et une "défaite prometteuse 4-3 mais où on était pas loin" en quarts de finale.

En résumé, ici comme après l'ouragan qui inspire tant nos confrères, il y a beaucoup à faire. Le travail ne manque pas alors pour vous encourager, quelques bières.

Santé !