Résumé / Présentation
Kevin Loeffel, dim 17/01/2016 - 13:54

Après une soirée bien arrosée, Chris invite Benoît à venir faire un dernier petit NHL sur sa Playstation à la maison. Chris, en grand fan des Grenat, choisit le GSHC. Alors qu’on s’attend à ce qu’il prenne une équipe de la ligue nord-américaine, Ben choisit une équipe que même les concepteurs du jeu ne savaient pas qu’elle existait, les terribles Langnau Tigers.

 

Il a en effet choisi son équipe au hasard, profitant ainsi d’aller fouiller dans le frigo de son hôte pour voir s’il n’y cachait pas quelques bières. Mais bon, ç’aurait pu être pire, il aurait pu prendre Toronto.

 

Ben a à peine le temps de finir sa gorgée de bière, qu’il zigzague entre la défense genevoise bien pataude avec Zryd (23 points au Scrabble, vous allez tanner Mamie avec ça), pour suivre son shoot au goal et inscrire le premier goal. Il fait preuve d’une agilité redoutable au vu du kilomètre de shoot qu’il s’est enfilé auparavant. Chris a la tête qui tourne et sue sur sa manette. Il rate ses interceptions et le puck lui échappe sans cesse, la faute selon lui « au dernier B52 qui tabasse ». Il serre les dents et tente des tirs lointains, dans l’espoir d’obtenir un rebond favorable, mais la manette lui échappe des mains au mauvais moment. À défaut de pouvoir la mettre sur son adversaire, il se sert une pression.

 

Sans trop faire exprès, il appuie sur tous les boutons, change ses lignes et se retrouve avec le puck. Grâce à ses nombreuses heures sur le live, il retrouve ses facultés au bon moment et allume la lucarne avec Douay. 1-1 et pause pipi pour fêter ça. Pendant ce temps, Ben se retire quelques peluches du pull.

 

De retour aux affaires après un passage au stand, les deux adversaires reprennent leur partie, Ricard en main. Chris peine un peu avec son gardien et dégage droit sur Gustafsson. Il compense avec un magnifique arrêt du dos, digne d’une baleine s’échouant majestueusement sur une plage. Le Genevois, qui a trois grammes d’alcool dans chaque doigt, peine à diriger ses relances. En effet, quelques instants plus tard, il délivre un assist des plus fameux à son adversaire qui allume le joystick pour mener 2-1. Chris voyant que DiDomenico n’avait pas encore pu scorer, sait se montrer beau joueur en lui adressant un passe dans l’arrondi et en désertant sa cage. Il s’évite néanmoins un ragequit à coup de manette dans le plasma en reprenant le puck sur la canne de Bucher par un magnifique plongeon de Loeffel, en maintenant L1 et R1.

 

À peine le temps de dire Suze que Chris égalise, d’un tir de la bleue. L’improbable se produit alors quand il marque dans la foulée avec Douay, qui claque un doublé par la même occasion. (Si on m’annonce que Traber a sorti un livre de poésie sur les Bisounours, je ne serais pas plus surpris que ça.) Le Grenat nous gratifie d’une petite célébration bien joyeuse, il n’y a pas mieux pour énerver son adversaire sur NHL (à condition d’y adjoindre une bonne quinzaine de ralentis du goal, bien évidemment).

 

Néanmoins, Chris en grand admirateur de DiDomenico, écarte ses défenseurs sur son chemin et lève la jambe de son gardien, pour lui permettre d’égaliser. Ben va à son tour au petit coin.

 

En le voyant revenir au salon, Chris propose un petit digestif à son invité, qui lui répond de façon adéquate : « Pourquoi petit ? » Sans doute le verre de trop pour l’hôte qui se sent tout de suite « dans le mal », comme il le dit lui-même. Il ferme les yeux quelques instants, alors que la pièce tourne au dessus de lui. Ça ne manque pas, Ben prend l’avantage. Chris a alors des haut-le-cœur, et sent qu’il salive de façon suspecte. Heureusement qu’il a mis une petite bassine à côté du canapé, au cas où. Se concentrant intensément à ne pas penser à des choses peu ragoûtantes comme de la cervelle, des huîtres ou Dino Wieser, le Genevois n’arrive pas à mettre l’intensité nécessaire pour revenir dans le match.

 

On s’attend à ce que Chris mitraille la touche triangle comme d’habitude, mais aucun joueur n’a tombé les gants ce soir. Pas la moindre pénalité à se mettre sous la dent, signe que l’hôte n’est pas dans son état normal. Il va alors dans le menu pour sortir son gardien, afin de tenter d’égaliser, mais ça ne suffit pas. L’invité shoote en cloche et scelle le score à 5-3. Chris vomit alors dans sa bassine mais assure que « mec, je suis pas bourré, j’ai forcé sur les moules de la paella de midi ».

 

Attention à la gueule de bois demain ! Je ferais bien une tournée de Dafalgan, mais on a que de la bière en stock chez 1905. Désolé les gars.

Les bières

Floran Douay

Brillant ce soir. Deux goals et plein d’entrain. Tu es la (très) bonne surprise du match. Continue comme ça champion !

Romain Loeffel

Ce sauvetage sur la ligne me fait encore rêver. Il faut aussi remarquer une bonne présence à la bleue (comme toujours).

Eliot Antonietti

Même si c’est loin d’être parfait (notamment les retours en défense à la vitesse d’un rhinocéros asthmatique), on voit que tu donnes tout sur la glace et ça fait vraiment plaisir.

Le micro du speaker

Tu nous as donné le faux espoir que tu allais tomber en panne. C’est cruel.

L’attitude

Pas très saignants ce soir. Certes, c’est un lendemain de déplacement à Davos, mais c’était petit bras. Une réaction est attendue.

Robert Mayer

Quand tu réussis c’est magnifique, quand tu rates (comme ce soir), c’est ridicule. On était plus proche de Zubi que de Neuer ce soir, mais ça arrive même aux meilleurs d’avoir un match sans.