Avec ses 4 buts, Romain Loeffel a été le grand artisan de la victoire tranquille face au pensionnaire de première ligue
Jouer un mercredi à Neuchâtel en Coupe, c’est un peu comme si après des années de vol avec Emirates, tu te retrouves à devoir prendre Easyjet. Malgré toute la bonne volonté du monde, le petit fait rarement le poids.
Rien qu’en arrivant devant l’appareil, tu te rends compte de la différence. Non pas que toutes les patinoires de LNA soient des bijoux d’architecture, mais disons que la patinoire du Littoral n’est plus de toute première fraicheur. Pourtant le cadre est joli, avec le Lac de Neuchâtel et son joli panorama à quelques mètres. Mais vous imaginez votre grand-mère dans un défilé de top models ? Ben voilà.
Une fois monté à bord, une première surprise de taille : on a beau être dans du low-cost, on ne va pas manquer de place pour les jambes, même si une centaine de Genevois avait décidé de prendre le même vol.
On commence par la traditionnelle présentation sur la sécurité : pas d’armes à feu, de couteaux et tout objet contondant, pas de fumigènes, etc. Aucune information sur les sorties de secours par contre, ce qui prouve bien le niveau d’amateurisme de l’endroit. On doit donc se contenter de lire les prescriptions de sécurité, qui sont disponibles à l’entrée, accompagnées des noms des hôtes. Habitués que nous sommes à bien les connaître sur les vols Emirates, on nage là dans l’inconnu. Il n’y a que Guerra, qui volait un temps sur les petits courriers Emirates, que l’on connait. Les autres, c’est le néant et en plus, on essaie de nous flouer : comment en effet si le dénommé Franzin était bien là où s’il s’agissait de son frère ?
C’est surtout au niveau des hôtes(ses) de l’air que l’on va voir la différence de standing entre Emirates et Easyjet. Alors que l’on est habitué à voir des gens professionnels et irréprochables, on a un peu l’impression d’être tombé sur les vols inauguraux des nouvelles recrues. Imprécisions, maladresse et hésitations, tout y passe. Plein de bonne volonté, mais visiblement dépassés par les événements, les hôtes ne feront illusion qu’à 2-3 reprises, nous faisant presque douter de la compagnie dans laquelle on se trouvait.
Malgré cela, le vol fût relativement tranquille, un peu plus long que prévu car plutôt que d’arriver en 2-2, on est arrivés en 10-2, mais rien de grave. Concernant le service par contre, heureusement que certains d’entre nous ont pris les choses en mains, et notamment notre matricule n°58, ancien apprenti chez Easyjet, qui s’est chargé à lui seul de faire le service au bout d’un moment. Un service très apprécié par ses anciens collègues.
A noter aussi de notre côté la participation au voyage de certains petits jeunes en stage d’observation. On leur a même permis de se faire un peu la main par moment. S’il est encore trop tôt pour eux pour espérer se faire engager par Emirates, ils paraissent déjà trop qualifiés pour rester cloîtrés chez Easyjet.
Pour le prochain vol, nous ne sommes pas fous : retour avec Emirates. Pour une destination que nous aurons la « chance » de découvrir deux fois en trois jours.