Geneviève Simonet est une adolescente boutonneuse qui vient d’avoir 18 ans. Sa maman a divorcé et a changé de mari récemment ce qui frustre beaucoup la jeune femme. Elle est en pleine crise d’adolescence et en conflit notamment avec son beau père, Craig.
À la maison tout est compliqué. Si certains jours se passent bien et Geneviève fait son travail, certains sont catastrophiques, faisant presque penser à une pièce de boulevard.
Mais ce soir c’est jeudi, et les amies de Geneviève lui ont proposé d’aller en boîte de nuit pour la première fois. Elle va pouvoir draguer et ça tombe bien, une nouvelle boîte bourgeoise vient d’ouvrir.
Elles parviennent à rentrer facilement. Le manteau posé, Geneviève se met en chasse d’un bel homme avec qui passer la soirée.
Assez vite elle remarque un beau Suisse-allemand à l’accent charmeur tout au fond, adossé à un poteau. Elle profite d’une baisse de volume pour lancer la conversation mais Tobi (c’est son nom) ne pige pas un broc et reste de marbre à ses tentatives.
Comme il est encore tôt, la musique est peu conventionnelle mais elle plaît à notre héroïne aux goûts particuliers. Quand Richard Claydermann retentit, elle fut prise d’un élan de courage et pris la main du bourbine pour l’emmener danser. Malheureusement, il la retira d’un geste sec et enchaîna une suite de syllabes incompréhensibles.
Refroidie par cette réponse, Geneviève retourne au bar quelques instants pour avaler du courage et lui permettre de faire flancher sa target.
Quelques minutes plus tard, elle revient de plus belle mais maladroite comme jamais. Peut-être s’en est-elle trop glissé dans le cornet. Elle tente de parler mais sa phrase n’a aucun sens ni aucune structure. Ses tentatives de séduction sont vaines car malgré sa peinture faciale, ses défauts sébacés sont bien trop visibles.
Elle tente alors de feindre un malaise pour qu’il la rattrape et la prenne dans ses bras. Malheureusement, elle était trop lourde et tomba directement sur le sol collant, dans la position dite de la limace.
L’heure avançant dangereusement, Tobi l’avertit qu’il allait partir par un séduisant « Je va aller ». Touchée en plein cœur, Geneviève tenta un baiser mais il l’évita et elle se mangea le poteau avec autant de finesse (qu’une mangeuse de mayo / qu’un poids lourd / que Peggy la cochonne).
Ses copines sont affligées par ce spectacle ridicule.
Comme il est déjà 21h, le beau gosse va chercher sa veste pour rentrer chez mémé. Notre ado tente alors tout ce qu’elle peut pour le retenir mais rien n’y fait. Il ponctue sa sortie par un « Ade merzi » qui brise le cœur de Geneviève.
C’est l’âme chargine qu’elle et ses amies retournent au bar pour se consoler un peu avant d’attaquer sur une autre cible, le Davosien en salopette avec son regard de braise…
Santé !