Résumé / Présentation
Tony Vukovic, jeu 24/12/2015 - 16:50

Avec l'intensité toujours au rendez-vous contre Lausanne, durant les Quennecico, dont l'énorme soirée au stade de Genève, on est en droit de se demander si ce n'est pas plutôt le match d'hier soir le vrai classico hivernal.

 

Essayer de considérer (un peu) ce match comme un Winter classic (comme disent les américains) c'est essayer d'oublier cette soirée ennuyeuse et froide d'il y a quelques années.

 

Ici, pas de chichi, pas de parapente, pas de tifo, un cé qu'è lainô raté comme jamais, on ne peut que se concentrer sur le hockey.

 

On commence ce match plutôt du bon pied, en tenant compte des bonnes résolutions qui sont légion en cette période. On s'était dit de ne pas prendre de pénalités, de mettre la pression, de ne pas relancer dans l'axe, ce qui est fait !

 

Mais, comme toujours, dans notre régime comme dans la défense, des éléments imprévus se faufilent et tentent de nous faire grossir, ou de marquer c'est selon. On n'est pas très loin de prendre 1 kilo tout de suite, alors qu'autrement la discipline est de mise.

 

C'est justement ce qui arrive un peu plus tard, à force d'essayer, sur un malentendu ça a marché. C'est 0-1 pour les Fribourgeois. No way !

 

Le match s'équilibre un peu plus, l'idée d'offrir 3 points à notre cousin malade commence à nous déranger, quand tout à coup, post tenebras lux (comme on dit ici), c'est festival ! Et 1, et 2 et 3 en 17 secondes ! Record Suisse et même la NHL n'a pas fait mieux ! On se croirait à St Moritz à force de voir passer des gens slalomer entre des piquets blancs. Petite pensée au speaker qui n'a même pas eu le temps de finir de les annoncer avant que le suivant tombe.

 

On passe d'un retard à une double avance, incroyable ! Les visiteurs qui pensaient se moquer de leurs voisins se retrouvent muets en quelques secondes. Comme les croisiéristes d'un célèbre paquebot qui faisaient la fête avant de se retrouver la tête sous l'eau.

 

Bref, ne tirons pas sur l'ambulance et le match n'est pas fini.

 

Peu après la première pause, Genève se retrouve à 3 pendant 48 secondes, le temps d'en mettre au moins 6 théoriquement avec 3 goals toutes les 17 secondes. Mais non, Fribourg ne réussit pas à capitaliser sur cette belle occasion. Dans un sentiment d'entraide et de solidarité digne de Noël. Le GSHC revient fort pour montrer aux Dragons comment il faut faire. Il va même jusqu'à planter le 4-1 dès le premier powerplay.

 

Et là, peut-être est-ce le champagne bien présent durant les fêtes ou l'esprit de Noël, mais notre cher Mayer commence à ressembler à ce cher Neuer au vu de ses longues sorties loin de sa zone. Les défenseurs l'imitent en avançant à outrance. Ils se retrouvent une deuxième fois distancés et c'est le 4-2. Un Noël sans cadeaux, ce n'est pas vraiment Noël.

 

Le 3e tiers est bien plus tranquille. A croire que les joueurs se sont fait péter le bide au foie gras juste avant. Il en est même resté un peu sous leur patin vu le nombre de chute en peu de temps.

 

Le puck file d'un goal à l'autre comme les avis durant le fameux débat politique du repas du réveillon, qui anime la soirée chaque année. Un dernier powerplay donc un dernier goal comme cerise sur le gâteau et c'est le moment du décompte.

 

5, 4, 3, 2, 1, … Bonne année ! Euh pas encore : On a gagné !!

 

Merci de m'avoir lu, bonnes fêtes et à l'année prochaine ;) Sabrez le champagne !

Les bières

Jim Slater

A la hauteur de ce qu'on attend de lui. Donne l'avantage et l'énergie pour le mettre le 3e 7'' après

Matt D'Agostini

Et toute sa ligne. Ils parachèvent la série de 3 goals et le match

Le power-play

100% d'efficacité, que dire de plus

Eliot Antonietti

Repose-toi bien et reviens nous rapide comme à Lugano

Le repli défensif

Etre en attaque c'est bien, mais il faut pouvoir revenir (vite)

Tim Traber

J'aurais voulu te donner une bonne pour te consoler de n'avoir qu'une place en bronze 2, mais je les ai gardées pour les bons joueurs