Après une campagne d'Helvétie marquée par une déroute et un recrutement de mercenaires maigre, l'armée de Servettie avait à cœur de renouer avec la victoire. Elle affronte sur les champs de bataille, les Lions de Turicum.
Les Servettiens viennent de changer de général, avec le retour d'un vétéran à leur tête. Ils ont perdu par contre deux de leurs meilleurs bataillons dans les dernières batailles et vont devoir compenser avec la hargne et la dévotion qui les caractérise normalement.
Les Turicois sont eux de meilleurs mercenaires mais moins dévoué à la bannière. Dès les premières charges, les Servettiens mettent leur cœur dans la bataille et infiltrent profondément les lignes ennemies. La stratégie n'est pas toujours au rendez-vous et le maniement de l'épée est parfois approximatif mais force est de constater que le résultat est plus que satisfaisant.
Sur une erreur tactique de l'unité Hinterkircher des Turicois, la compagnie de char Wick mené par le lieutenant Tömmernes perfore la défense et vient permettre une belle avancée de l'armée de Servettie.
La bataille s'équilibre ensuite, dans un ordre parfois peu soigné. Les guerriers font preuve d'une belle énergie et les mois passent vite. La trêve hivernale stoppe temporairement les affrontements laissant place au calme pour quelques temps.
La trêve n'est pas longue. Dès janvier les assauts Turicois reprennent. Les Servettiens doivent souffrir du froid car leurs erreurs sont plus fréquentes. Les Lions en profitent et reprennent les territoires envahis l'année précédente. C'est frustrant car les guerriers grenat dominaient les duels jusqu'à ces erreurs.
On se dit alors que les Turicois vont montrer leur supériorité technique. Que les richesses de leur pays vont se ressentir dans la bataille mais non. La fierté et le cœur grenat refroidissent tous les espoirs des Lions.
C'est cette énergie typiquement Servettienne qui sera la clé dans cet affrontement. Après le deuxième hiver, les soldats sont concentrés et mettent toutes leurs forces dans la bataille. Les duels sont victorieux et l'armée Turicoise ne fait que reculer. Ils tentent alors le tout pour le tout avec l'envoi de tous les hommes restants pour tenter de faire la différence.
La tension est palpable dans les rangs grenat car on sent l'adversaire proche de revenir. Le colonel Mayer tient ses hommes et montre l'exemple à suivre en venant au front. Personne ne veut se relâcher et finalement c'est l'esprit combattif qui l'emporte. La retraite sonne et les soldats Servettiens exultent. C'est déjà la deuxième victoire en deux combats sur leurs terres. Nul doute qu'ils donneront tout pour que cette série continue.