Résumé / Présentation
Reto Snell, dim 09/10/2016 - 12:50

Après une fessée prise à Berne vendredi soir, retour aux Vernets ce samedi soir pour accueillir les bovidés zougois à l’occasion de la Pink Night. Ce match ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices si on tient compte du fait qu’on a bientôt plus de joueurs blessés que de valides, qu’habituellement ces soirées spéciales et les maillots qui vont avec ne réussissent pas particulièrement bien à nos boys et, qu’à titre personnel, en raison d’un coup de froid et d’un petit pépin de santé je carbure aux anti-inflammatoires et au sirop pour la toux, mais ça on s’en fout me direz-vous et vous avez pas tort.

 

Encore que pas complètement puisque la combinaison des médocs et de la délicieuse bière des Vernets a de toute évidence eu des effets sur ma perception du match : dans une euphorie légère je crois que je n’étais parfois pas loin de l’hallucination. Et ce n’est pas l’alignement du soir qui va me donner un semblant de réalité puisqu’entre les attaquants qui jouent en défense et les juniors appelés en renfort en raison des nombreux blessés, on est assez loin de l’équipe type ; espérons que les Chuard, Massimino, Kyparissis, Maillard et autres tiendront leurs rôles. À noter finalement concernant l’effectif que si Schweri est sur la feuille de match, on ne le verra que très peu car aligné uniquement en supériorité.

 

En première période, la sensation de flotter dans une demi-hallucination se confirme puisque peu après l’entame, j’ai cru voir Wick manquer le but grand ouvert sur une belle passe de Romy ; ça doit être les médocs parce que normalement, y’a que Rubin pour manquer des trucs pareils. Pour le reste de ce début de match, c’est surtout Mayer qui se met en évidence en réalisant quelques très belles parades et en maintenant les Aigles dans le match. Il n’aura d’ailleurs pas grand-chose à se reprocher sur l’ouverture du score zougoise. Heureusement pour le moral, peu avant la fin du premier tiers c’est Slater, Douay et Jacquemet qui s’associent pour permettre à ce dernier d’égaliser.

 

Première pause et deuxième bière pour moi, je ne suis de toute évidence pas le seul à être un peu pété ce soir si on en croit l’annonce du speaker à l’intention de la personne qui a laissé les phares de sa voiture allumés mais surtout les clés sur le contact, ça s’appelle le talent ! Je tairai son numéro de plaque par respect pour ses proches.

 

Je réalise lors de la deuxième période que j’aurais probablement dû m’abstenir de m’envoyer une seconde bière puisque, combinée à la vision de Douay qui tourne comme une hélice ce soir, je ne suis pas loin d’avoir la gerbe. Mais ne vous méprenez pas, c’est clairement un commentaire positif pour Floran, ça fait plaisir de le voir se défoncer pour faire gagner l’équipe et il n’est pas le seul des jeunes dans ce cas. Dommage que certains de nos renforts étrangers ne s’en inspirent pas pour montrer eux aussi ce qu’ils valent, à l’image d’un Spalling par exemple.

 

Au deuxième tiers, ce sont les gardiens qui nous donnent d’abord chaud par Mayer avant que Stephan nous refroidisse en sortant un joli tir de Kast, le score ne bouge pas. Et alors que les Grenat reviennent bien dans le match et prennent l’avantage au niveau des tirs, un centre-tir de McIntyre est dévié de la main par Fransson qui essaie de l’intercepter. Ça donne une espèce de lob tout pourri qui retombe dans le dos de Mayer et donne l’avantage aux Zougois. J’ai qu’un mot pour décrire ça : dégueulasse. Autre signe qui ne trompe pas et qui tend à indiquer que je suis pas dans mon état normal : l’arbitrage me paraît jusque-là plutôt correct voir même assez bon. Il a des bons côté ce mélange bières et médicaments !

 

Mais cette demi-euphorie ne survivra pas à l’ultime période, qui retrouve un air de réalité malheureusement bien connu : Genève attaque et tire mais ne marque pas ; Petschenig reçoit dans le visage un puck dégagé par Ehrhardt et sort sur blessure ; et l’arbitrage retrouve le niveau habituel qu’on lui connaît, puisqu’évidemment il n’y avait pas faute sur Loeffel qui s’est fait mal au poignet tout seul à quelques minutes du terme.

 

Bref, un week-end vierge de points à oublier même si certains joueurs, dont les plus jeunes, n’ont vraiment pas démérité ce soir contre Zoug ; en espérant qu’on récupérera quand même quelques blessés cette semaine en vue du double affrontement contre Zurich la semaine prochaine.

Les bières

Robert Mayer

Il nous a tenu dans le match grâce à ses arrêts et n’y peut pas grand-chose sur les deux buts encaissés.

Arnaud Jacquemet

Bien qu’aligné en défense, il est le seul à avoir réussi à tromper Stephan ce soir.

Floran Douay

Il a de nouveau tourné comme une hélice sans ménager son énergie, ses efforts et ses charges.

Johan Fransson

Dominant tant offensivement que défensivement la saison passée, on ne le reconnaît pas en ce début de championnat.

Nick Spaling

il a joué ce soir ? Je l’ai pas vu et pour un renfort étranger c’est pas bon signe.

Le site du GSHC

Qui attribue l’assist du second goal zougois à Tristan Schwerey. Déjà que ce but est pourri, alors si en plus il est en partie l’œuvre de l’infâme teigne qui joue à Berne : non vraiment, on n'aime pas...