Les affreux Dalton se sont encore échappés du pénitencier. Lucky Chris doit donc les ramener à leur place. Tout cela sous le regard endormi de Gerd Rantanplan Zenhäusern.
En ce samedi soir, les Dalton s’échappent par le trou qu’ils ont creusé dans le mur. Alerté par le garde, Lucky Chris selle Goran Jumper pour partir à leur chasse. Alors qu’il passe la porte, il se fait rattraper par le maton Traber qui le raccompagne en prison, ce dont il a pas mal l’habitude.
Il en suivra de longues complications pour réussir à sortir du fort, Lucky Chris n’est en effet pas en grande forme en ce début de soirée. Heureusement pour lui, les Dalton ne prennent pas d’avance, car le grand dadais, Averell Sprunger Dalton, toujours aussi bête, s’est arrêté pour croquer un bout de cactus. Joe Dalton et sa rage étant endormis, personne ne peut le remettre sur le droit chemin.
Lucky Chris sort enfin du fort et Goran Jumper file en direction des forbans. Lucky Chris tire plus vite que son ombre, blesse Jack Dalton, et peut déjà en ramener un au pénitencier. Tout ça sous le regard endormi de Gerd Rantanplan.
Averell propose alors de rentrer au pénitencier pour aller casser la croûte, ce qui a le don d’énerver Joe Dalton, qui lui répond alors « Averell, tais-toi ! ». Tout ce bruit réveille enfin Rantanplan, qui va se prendre les pieds dans Jolly Jumper et les Dalton peuvent prendre la fuite.
Leur avance ne dure pas, Lucky Chris n’a même pas le temps de mâchouiller un nouveau brin d’herbe qu’il voit Jack Dalton s’assommer un peu tout seul. Il tente alors d’attirer la clémence du cow-boy en feignant devoir rester au sol. Cela ne l’atteint pas, et il le capture très facilement. En voyant que son stratagème ne convainc personne, il est bien obligé de se relever.
Les deux Dalton restants, Joe et Averell comptent profiter de leur nombre restreint pour prendre la fuite plus rapidement. Le plus petit des deux intime à son imbécile de frère de ne plus parler. Il ne comptait pas le faire de toute façon car les sifflets des serpents à sonnette lui donnent mal à la tête et lui font très peur. Il regrette que Ma Dalton ne soit pas là pour se réfugier dans ses jupons.
Une occasion en or se présente quand ils trouvent une carte des cachettes, sur leur chemin. Ne connaissant, tout deux, pas leur alphabet, ils ne peuvent l’exploiter. Pire encore, Averell décide de manger la carte, et Lucky Chris le retrouve grâce aux bruits de mastication. Pas Douay, le bandit n’oppose aucune résistance et se fait reconduire rapidement au pénitencier, alors qu’il était en position avantageuse.
Il déclarera en être plutôt heureux, car il ne voulait pas manquer son plat préféré au pénitencier.
Le plus infâme de la fratrie reste encore à capturer, et c’est justement quand il est seul qu’il est le plus dangereux. Il multiplie les coups bas, et les attaques. Il va se réfugier dans les rochers pour tendre un assaut à Lucky Chris. Heureusement, il se dote chez un armurier d’une protection très efficace, à mi-chemin entre le gilet par balles et la cotte de Mailles-er. Ainsi, il ne craint pas les multiples coups de canon de Joe. Ce dernier ne vise pas toujours bien, étant Dalton-ien, mais certains tirs mettent à rude épreuve la protection de Lucky Chris.
Ayant un peu de répit, il contourne la montagne et va prendre par surprise Joe Dalton.
Ce dernier est capturé et s’époumone « JE HAIS LUCKY CHRIS ! JE HAIS LUCKY CHRIS ! »
Caramba, encore raté ! Les quatre frères sont ramenés au pénitencier, et le calme peut revenir.
Ils peuvent ainsi aller se reposer en cellule. Malheureusement pour eux, la tv n’a pas encore inventée, et ils ne pourront pas voir la suite des aventures de Lucky Chris, et son couronnement comme meilleur Sheriff du pays dans quelques semaines.