Résumé / Présentation
Roland Rivera, mer 19/10/2016 - 08:20

Et de 5...

 

Plus une série dure  plus son terme est proche, cette lapalissade est une bonne nouvelle, ou au moins une opportunité à saisir pour le Genève-Servette qui vient d’enchainer 4 défaites avec un plus/minus de moins 11.

 

Le contexte est idéal puisque ce déplacement à L’Ilfis est aussi l’occasion de rencontrer les tigres de Langnau, formation ringarde s’il en est, à laquelle les play-outs  sont systématiquement promis avant même le début de la saison et ce quels que soient l’effectif ou les ambitions affichées. Un pronostic formulé par une presse spécialisée elle aussi ringarde et si prévisible qu’elle en est grotesque.

 

Parce que nul n’aura oublié que lors de la première confrontation, alors que Scott Beatie et son dentier hollywoodien étaient aux commandes, nous avions été contraints aux prolongations après avoir vu un avantage de deux buts fondre en 5 minutes, suivant une mauvaise habitude qui relève désormais de l’addiction…

 

Depuis c’est Heinz Elhers, le Robert De Niro nordique qui est au commande avec son hockey champagne aux effets soporifiques prouvés scientifiquement.

 

Ainsi même si cette visite chez la lanterne rouge ressemble au cadre idéal pour se refaire la cerise, nous n’en sommes désormais plus si sûr tant Elhers s’est ingénié par le passé à nous faire déjouer, d’autant que l’effectif des aigles reste toujours aussi maigre compte tenu des blessures, et ceux qui peuvent chausser leurs patins sont homogènes dans leur inefficacité des deux côtés de la patinoire.

 

Ce rendez-vous emmentalois débute avec quelques surprises et un heureux événement, la surprise, c’est la blessure de Mayer, remplacé par Bays  dans les buts, et l’heureux événement, c’est la naissance du deuxième enfant de Kevin Romy, ce qui nous prive de la présence de son papa sur la glace. Nous félicitons bien entendu les parents, et en particulier la maman, mais nous ne pouvons aussi que regretter que cette naissance intervienne en pleine saison au mépris des échéances du club. Un point à rappeller aux joueurs lors d’une séance de team building, « les naissances ont lieu du 15 mai au 30 aout ».

 

Le match lui-même est un concentré de tout ce que nous détestons, un match très tactique comme nous avons vu beaucoup sous la baguette de Ehlers, pas ou peu de rythme,  des aigles éteints, mis a part quelques éclairs dans les 5-10 minutes qui suivent un but emmentalois. D’ailleurs il ne se passera absolument rien jusqu’au 1-0 des locaux à la 30 eme, une moitié de match ennuyeuse. Rien a regretter si vous étiez contraints à une fondue chez la belle doche.

 

Mais c’est à ce moment que le GSHC a décidé subitement de se mettre en branle, et les efforts deployés n’auront pas été vains, puisque c’est Mercier, au four et au moulin qui égalisera, avant que Douay ne marque le 2eme…un deuxième but non validé par M. Koch, qui s’était déjà tristement fait remarquer samedi passé.

 

Dans ce domaine je fais confiance au flair légendaire de Mc Sorley pour repérer un emmerdeur, Koch est un habitué des têtes à têtes au banc genevois, un signe qui ne trompe pas.

 

D’ailleurs une double pénalité contre les aigles, avec Douay et Fransson sur le banc à la 50 eme aura permis a Langnau de sceller le sort du match malgré un baroud d’honneur genevois en fin de match.

 

Que dire de cette rencontre ? On ne peut pas se satisfaire d’une défaite, alors que dire d’une série de 5 défaites ? Et bien pour se rassurer il suffit de relire l’introduction de ces lignes et se souvenir que nous n’avons jamais été si proche du terme de la malédiction qui nous afflige.

 

Rendez vous vendredi…

Les bières

Jonathan Mercier

Il est partout, il défend et il marque : un modèle pour certains étrangers de plus en plus décevants

Auguste Impose

Une énergie enthousiasmante, j’espère qu’il sera bientôt recompensé par plus de temps de glace et des points

Christophe Bays

Une bonne pige pour lui, il n’est responsable d’aucun but, mais pas plus rassurant que Mayer

Andreas Koch

Il fait manifestement de son mieux pour compenser le départ à la retraite de Kurmann

Juraj Simek

Aucune conviction, quand il a le puck on attend qu’il le perde pour qu’un autre joueur puisse tenter quelque chose.

Damien Riat

Il est encore jeune évidemment, mais la progression semble stoppée, beaucoup trop de déchet technique, de shoots dans le plexi et de passes dans le dos