C’est le premier match d’un ami, c’est mon premier résumé et c’est la première fois que la « chance » est avec nous. Qu’est-ce que ça fait du bien de se dire que ça peut (aussi) nous arriver ! On a bouffé de « l’Ours » hier soir et ce soir, on va briser des « Haches » sans souffrir.
C’est avec des doutes que le GSHC entre sur la glace ce vendredi soir, après une lourde défaite en terres grisonnes. Nous entamons le match avec « Grinta », un bon forcing dès le coup d’envoi et c’est 1-0 dès la 2e minute, pour le plus grand plaisir des Genevois qui peuvent voir danser le 18 sur sa célébration. Mon ami remarque qu’au hockey, ce n’est pas comme au foot, nous avons le droit de toucher le puck des mains, enfin des gants dans ce cas. Le GSHC continue de faire valoir son intensité et cela paie, car c’est le 2-0 qui tombe après 5 minutes de jeu, inscrit par notre numéro 14.
Je remarque que ce n’est pas Bays qui s’occupe de l’ouverture et de la fermeture de la porte du banc servettien, mais une « Perskindoloise ». Chuard est là pour le remplacer si besoin. Traber et Goran tirent aux buts mais n’arrivent pas à pousser le puck au fond des filets. Hasani nous montre ses talents de chargeurs contre la bande contre Untersander, notamment. Les Bernois essayent d’aider leurs joueurs en fredonnant un chant japonais. A contrario, les IG essayent de pousser le GSHC au 3e but en chantant un « Aux armes » de toute voix. Même avec des déviations devant le but et un joli lob, nous n’arrivons pas à faire rentrer le puck. Mais nous, nous tenons bon et Berne n’y arrive pas, pour « une » fois, alors ça nous arrange, et pas qu’un peu. Même Acrobello n’as pas pu faire son « Bello » ce soir, c’est dire s’il était compliqué de battre une seconde fois Descloux !
Après les 2 essais de la cabine de son, pour trouver la bonne chanson des Cheerleaders et avoir entendu un chant de « joyeux anniversaire » en tribune, nous entamons le 3e tiers et devons aller de l’avant. La « chance » va être avec nous ce soir ? Je le sens. C’est là que mon cher ami me questionne sur l’arrière des shorts de nos joueurs, ils transpirent beaucoup derrière les fesses les Genevois, me dit-il. Et oui, nous mettons la pression sur Genoni et n’arrivons pas à concrétiser les actions qui valent chères contre Berne, « normalement ». Si même Traber n’as pas perdu ses nerfs face à un Rufenacht frustré, nous arrivons à tenir tête aux premiers Bernois de ce week-end, et faisons de même ce soir, pour fortifier notre place au-dessus de la barre.