Résumé / Présentation
Roland Rivera, ven 08/12/2017 - 10:17

Tout vient à point à qui sait attendre. Et pour ce qui est des oppositions avec les rednecks du middlewest helvétique, nous avions clairement assez attendu, espéré et prié pour cette première victoire.

 

Débutant comme toutes les rencontres, avec Toute la musique que j’aime, à savoir un Cé qu'è lainô moins poussif que d’ordinaire, cette célébration de l’Escalade était le moment idéal pour vaincre le signe indien et Allumer le feu. Et comme à chacune de nos victoires, c’est L’Envie et l’implication qui ont clairement fait la différence.

 

Pourtant, Massy et ses camarades avaient de leur coté fait l’impossible pour donner l’avantage aux Fribourgeois, avec deux Aigles au Pénitencier simultanément dans le premier tiers, dont Tim Traber. Ce qui ne surprendra personne.

Situation délicate, débouchant sur un 5 contre 3, qui grâce à un immense Mayer a été stérile. Sans pour autant calmer les ardeurs des visiteurs qui statistiquement auront clairement mitraillé Mayer.

Le premier tiers se termine sur un score nul et vierge, contrairement à Massy et aux supporters fribourgeois qui se sont vu proposer avec insistance des pratiques sexuelles alternatives.

 

Le deuxième tiers débute avec une bien triste nouvelle, puisque nous apprenons qu’un des juges de ligne est malade. Et sachant qu’il n’y a guère qu’une chiasse de compet qui puisse justifier de renoncer à sa passion, nous lui souhaitons bon courage et un bon rétablissement. Tout en regrettant que ce ne soit pas Massy qui soit de piquet aux commodités. Mais ces virus étant coriaces, ce n’est peut être que partie remise.

Et alors que le deuxième tiers est bien avancé (nous sommes pratiquement à la mi-match), l’Idole des jeunes, Bezina, ouvre le score dans un des rares moment où le golgrotresque Barry Brust est suffisamment gêné pour voir passer entre ses jambières un puck lent comme une limace.

 

Le deuxième se poursuit dans une ambiance plus tendue que sereine, avec encore à la clé une série d’arrêts décisifs de Mayer, à qui, à ce moment-là, tous les Vernets souhaitent un blanchissage mérité. Qui accessoirement nous donnerait arithmétiquement une victoire dont Bob serait clairement l’un des principaux artisans.

 

En terme de tension, comment qualifier le troisième tiers qui ne verra pas le score évoluer, malgré une fin épique cloturée par une maladresse de Tanner Richard, offrant un six contre 4 aux Dzodz pendant une petite minute. Minute qui a donné des sueurs froides aux Genevois qui hier soir, comme en 1602, auront su garder la herse close.

Les bières

Robert Mayer

Quel match ! Un véritable festival de reflexes étonnant.

Goran Bezina

Intraitable dans les bandes, buteur décisif, Goran reste un élément essentiel quand on est dans le dur.

Tanner Richard

Plus de but depuis 8 matchs. Il reste pourtant l’un des joueurs les plus importants dans les deux sens de la patinoire.

Didier Massy

L’arbitre surprise. Les décisions relevant de la loterie, les joueurs des deux camps semblent se demander, pratiquement à chaque fois, quel est l’auteur de quelle faute.

Christopher Rivera

Il est tout simplement insupportable. J’imagine qu’il l’était déjà avec nous, mais avec ce maillot, ça se voit plus.

Jim Slater

Rien à dire en terme de motivation. Dommage que ce ne soit plus pour les Aigles.