Véritable petit dragster (il doit y avoir quelque chose avec les numéros 8) doté d'un tir puissant, Geoff Sanderson avait tout pour devenir une star en NHL. Mais son inconstance, un certain manque de variété dans son jeu et une tendance à se retrouver le seul joueur valable d'équipes de bas de classement n'en feront « seulement » qu'un excellent joueur, bon pour 6 saisons à plus de 30 buts et 700 points en plus de 1'100 matches dans la grande ligue. Il deviendra notamment le premier joueur de l'histoire des Blue Jackets à réussir un hat-trick et sera privé de Coupe Stanley par Brett Hull et son patin dans la surface du gardien.

Sanderson débarque aux Vernets début janvier 2005 suite à la tragi-comédie Shean Donovan. Il ne tardera pas à se mettre en évidence : sur sa première sortie de zone contre Fribourg, il administre un magistral café-crème à Jukka Hentunen, qui cherche probablement encore le puck à l'heure qu'il est. En fin de match, il inscrira le 3-0 qui scelle la victoire.

Les huit matches suivant lui laisseront le temps d'inscrire trois nouvelles réussites et un assist avant qu'il n'inaugure ce qui allait rapidement devenir une véritable épidémie de blessures chez les joueurs étrangers. Pour le remplacer, Chris McSorley se rabattra sur Steve Thornton, à qui on ne fera pas injure en précisant qu'il ne boxait pas exactement dans la même catégorie.

Une fois rétabli, le premier joueur de NHL issu des Territoires du Nord-Ouest connaîtra encore une saison à 25 buts avec Phoenix avant de voir sa magie définitivement le quitter.

Si vous cherchez à acheter du pétrole du côté de Calgary, vous pouvez lui passer un coup de fil.