Résumé / Présentation
Matthew Wright, mer 18/01/2017 - 13:25

Après une semaine des plus prolifiques, les Aigles affrontent un quatrième adversaire direct à la qualification aux Play Off à la suite. Ce soir, les bouffeurs de polenta du HC Lugano-merda nous rendent effectivement visite. Pour la deuxième fois de la saison après le HC Biou, nous accueillons une équipe qui désire montrer à son nouvel entraîneur de quoi elle est capable. Super ! Quand on se souvient du splendide match auquel on avait assisté, ça promet. Mais bon, soyons optimistes !

 

Optimisme qui tourne au délire lorsque nos Boys enfilent le premier goal du match après moins de 3 minutes de jeu :

 

A. Par Jim Slater.

B. En powerplay.

C. Par Tim Traber.

D. La réponse D.

 

Eh oui, il y a une bonne réponse parmi toutes ces propositions… On a marqué en supériorité numérique. Mais pas le temps de s’enthousiasmer longtemps. En effet, Bertaggia s’amuse au milieu de trois cônes pour remettre les équipes à égalité. Et que dire de ces 42 secondes de rêves qu’ont représenté ce 5 contre 3 en première moitié de tiers : pas un tir, des entrées de zones foirées et foireuses… Dans le même genre, la pénalité débile de Daniel Rubin en zone offensive alors que nous évoluons déjà en infériorité numérique… Par contre, le boxplay qui suit est splendide. Avec un Vuko héroïque dans sa position désormais habituelle « À 4 pattes la canne en avant » histoire de bloquer les lignes de passe. À moins de 5 minutes de la fin, les zébrés s’offrent une séance vidéo en cabine (pas aux Pâquis, non non !!) afin de vérifier la validité d’une réussite tessinoise. Impossible de vérifier ! La première décision (pas de but) est donc la bonne. Alors que l’on semble s’acheminer vers une pause sur le score de 1-1, on reprend une longueur d’avance grâce à Nick Spaling qui reprend :

 

A. Un shoot super puissant de Jonathan Mercier sur la transversale.

B. Un rebond suite à un enchaînement « feinte-shoot » de Will Petschenig.

C. Un shoot cadré suite à un contrôle réussi par Romain Loeffel à la ligne bleue.

D. La réponse D.

 

Le moins invraisemblable est somme toute la lettre A. Que de surprises ! Qui ne sont pas pour nous déplaire !

 

Les deux premières minutes de ce tiers sont pour le moins magiques. Passes manquées, panique devant les buts de Robert Mayer, tout y passe… mais sans réussite luganaise. Aurait-on trouvé moins efficace que nous ? En tous les cas, sur cette longue séquence, la réponse est clairement « oui ». Mais comme on est top cool, on se dit qu’on pourrait leur laisser 2-3 séquences du même genre pour vérifier. Ce qui fait que les frayeurs se succèdent dans cette première partie de tiers. Combien de fois a-t-on entendu Robert Mayer frapper la glace avec sa canne afin de réveiller ses coéquipiers. ? Ça semble fonctionner. On commence à voir quelques charges, on reprend le jeu à notre compte et on est dangereux en powerplay. Bon, ne nous emballons pas non plus, mais il semble clairement y avoir du mieux.

 

Le troisième tiers est d’une mollesse affligeante. Il faut une pénalité sifflée pour la deuxième fois de la soirée contre Brunner pour avoir un semblant d’émotion : deux tirs cadrés et un cafouillage. Malheureusement, rien qui ne nous fasse avoir une mi-molle. Et dans ce genre de match pourri, il faut encore l’égalisation de l’équipe adverse pour bien couper toute forme d’enthousiasme embryonnaire. Dans le rôle du casseur d’ambiance (sic !), j’ai nommé Sannitz. Et il ne reste même pas 5 minutes. Et comme si cela ne suffit pas, Timothy Kast s’en va en prison à 3 minutes de la fin… rejoint 40 secondes plus tard par Damien Riat. Mais quel talent ! Voilà deux pénalités qui peuvent coûter cher ! Heureusement, comme lors du premier tiers, notre boxplay est héroïque ! Ça nous permet de tenir jusqu’à la prolongation. Sans que cela ne change grand chose… Même le pénalty de Nathan Gerbe à 1 seconde de la fin de cette prolongation ne nous permet pas de l’emporter. Mais putain, il faut quoi ? Ben les penaltys… Et à ce petit jeu……..

 

A. On perd.

B. On perd.

C. On perd.

D. La réponse D.

Les bières

Robert Mayer

De gros arrêts tout au long de la partie. Et plus sobre dans ses sorties. On passera sous silence la performance sur le pénalty de Klasen…

Floran Douay

Son retour fait du bien au niveau de l’impact physique.

Nathan Gerbe

Pour ses deux points et son énorme travail défensif… en plus du danger constant dans l’arrière-garde tessinoise.

Timothy Kast et Damien Riat

Pour les deux pénalités concédées dans les dernières minutes du match.

Nathan Gerbe

Pour ses deux pénaltys.

Damien Brunner

Je ne t’aime pas. Et même si tu as tout fait pour nous offrir des possibilités de marquer (3 pénalités), tu boiras une mauvaise bière !