Statistique du deuxième tiers : 17 shoots cadrés pour nous, 1 seul pour eux. Cette marque résume à elle seule le match d’hier soir face à une très faible équipe de Langnau.

Il est souvent répété qu’il faut deux grandes équipes pour faire un grand match. Eh bien celui d’hier n’était en rien un moment inoubliable. Mon Dieu qu’ils sont faibles les Bernois. Ils n’ont rien à voir avec leurs homologues cantonaux rencontrés plus tôt dans la semaine. Hormis la fougue du TopScorer DiDomenico, il n’y avait rien à se mettre sous la dent du côté rouge et jaune. La statistique des shoots est très révélatrice de la surdomination genevoise.

De notre côté, on aurait pu en mettre 5-6 de plus. Ce genre de match fait du bien au moral. Déjà, premier blanchissage de la saison pour un Mayer en manque de confiance. Ensuite, c’est une victoire facile qui n’affecte pas les chairs. Les lignes ont toutes eu un bon temps de jeu. Surtout dans le dernier tiers où les deux premières ne sont pas beaucoup apparues. Tout fonctionnait pour nous, et absolument rien pour eux.

Malheureusement cela n’amenait que peu de spectacle et on s’est quand même bien fait chier hier soir. Il y a quand même quelques petites choses à sortir de ce match.

-Les défenseurs cherchent beaucoup plus les attaquants sur des déviations que de tenter un gros slap shot. Soit ils entrainent cela ces temps-ci, soit c’est par pitié pour leur collègues de l’attaque qui restent un peu trop muets.

-Jim Slater mouille déjà bien son maillot. Il patine vraiment dans les deux sens de la patinoire et ses assists sur les goals de Wick et Douay sont de pures merveilles.

-Le genou d’Eliot a tenu le coup et c’est une très bonne chose pour le GSHC. Il s’est même fait l’auteur de quelques belles charges.

-C’est vraiment dommage qu’Hecquefeuille n’ait pas de licence suisse car il aurait pu être un joueur très convoité dans notre championnat. Il accumule beaucoup d’expérience et est dominant.

-Le niveau d’ennuie était tel que les gens applaudissaient les personnes qui s’embrassaient lors des « kiss cam ». C’est très révélateur quand même. Ou triste c’est selon.

Place à Ambri maintenant. 3 points impératifs ce soir afin de se donner un peu d’air avant une prochaine semaine chargée. Et ça nous ferait tellement plaisir de redonner du travail à Hans Kossmann.