On connait tous ce sentiment qui nous anime le lundi matin, cette torpeur de laquelle il est dur de sortir. Et bien hier au bureau, (même si on était mardi) c’était un de ces lundis difficiles.
D’abord le réveil sonne, toujours trop tôt. On espère que le rêve du week-end continue mais il faut se lever. Arrivé au bureau, l’énergie n’est pas très présente, on titube un peu jusqu’à sa chaise et on sent qu’il sera difficile d’être productif. A peine assis, la chaise se brise, super... Une bonne journée qui commence. Heureusement, un collègue nous en apporte une autre, rien de grave, on essaie de se concentrer et de commencer à travailler.
Les gestes sont pour le moins brouillons, les fautes de frappe sont légion et le syndrome de la page blanche est présent au moment de trouver un peu de créativité.
Le patron vient directement nous rappeler à l’ordre. On a une tâche à faire aujourd’hui et il faut se concentrer dessus. Par deux fois, il vient nous réprimander alors qu’on flânait entre notre réseau social et notre site de hockey préféré.
Les minutes passent mais le travail n’avance pas. On ne trouve pas l’agrafeuse, on fait un bourrage papier en voulant faire une photocopie et on fait même tomber notre pot à crayon, ce qui nous oblige à tout ramasser. Rien ne fonctionne pour le mieux en ce début de journée.
On se dit que tant qu’à ne rien faire de bien, autant se faire une petite sieste.
Après cette petite pause, on essaye de se ressaisir. On agrippe le clavier d’un air décidé mais en faisant ça, on se tape le coude contre le dossier de la chaise. Pff.... ce n’est toujours pas grave mais ça commence à faire beaucoup...
On sait que si on travaille bien on pourra partir plus tôt, alors on se reconcentre. La motivation arrive timidement. Et puis la situation change, Éric le gars de la compta arrive, ce qui fait qu’on est un de plus dans l’open-space. La dynamique change un peu et on arrive enfin à écrire quelques lignes.
C’est à ce moment que notre salut arrive. Romain nous apporte le café sur un plateau et c’est avec le plus grand plaisir que l’on se le met au fond du gosier. Ca fait 1 bonne chose dans cette journée. Le café est bénéfique pour nos organismes, tous les collègues bossent plus fort et on s’emble s’être réveillé désormais.
L’inspiration arrive un peu, une phrase en entraine une autre, et de fil en aiguille, c’est notre dossier sur les bennes basculantes qui est terminé d’un coup de poignet pour signer dans un coin de la feuille. Et de 2 bonnes choses dans cette journée, ça va mieux !
Après le casse-croûte de midi, le travail prévu est plus corsé. Il faut faire une argumentation solide sur la consommation de Ricard au quotidien, le texte étant destiné au club de pétanque du coin, ça va être tendu.
Mais, sorti de nulle part, Damien nous donne l’axe parfait pour aborder le sujet et l’argumentation s’écrit toute seule. On s’empresse de le remercier pour cette gentille attention.
Comme on pense le travail fini, on attend un peu la fin de la journée. Il faut dire qu’aujourd’hui, on n’est pas surchargé. Mais, probablement jaloux, un collègue, avec qui les relations sont parfois très conflictuelles, veut nous refiler du travail en plus et comme on refuse, il s’énerve. Le patron arrive à ce moment-là et dit à tout le monde de se calmer, mais pour arranger les bidons, il nous dit de prendre un peu de travail à notre collègue.
Ca fait ch.... On est à 3 bonnes choses pour 1 mauvaise.
Le reste de la journée se passe plutôt bien. Le collègue étant tout fier de nous avoir remis au boulot essaie d’en rajouter mais Jonathan et Robert lui font comprendre que ça suffit.
Durant le temps qu’il reste, on n'a pas le temps de finir notre dernière tâche, ce qui aurait embelli encore plus notre journée mais ce n'est pas grave, la journée s’est finalement bien passée.
On peut partir du boulot l’esprit léger et le sourire aux lèvres, malgré la torpeur, le job a été fait. Il ne manque qu’un petit café pour fêter ça !