Alors qu’on aurait pu prendre Bochy, Caminada ou même Tobler, on a donc choisi d’entamer ce calendrier de l’Avent par la présentation d’un gardien n’ayant effectué qu’une pige (6 matches disputés) chez nous sans avoir marqué les esprits, en tout cas en ce qui concerne ces performances sur la glace. On a décidé de parler de lui car nous, quand on pense Björn Bjurling, on pense à ça : http://www.youtube.com/watch?v=jqFWDElfmWA

« Björn Bjurliiiiing, la la la la la, la la la la la la la » résonne encore comme étant un des chants les plus classes, mais aussi des plus pourris, ayant été entonné aux Vernets. Tout ça pour un gardien dont on se rappelle tout au plus du style peu académique et de quelques parades peu conventionnelles.

Venu à Genève pour palier à la blessure de Pavoni, Bjurling n’aura été que le 7ème gardien ayant porté le maillot du GSHC lors de la catastrophique saison 2005/2006, que nous finirons en playout contre Zurich. Saison pourrie, blessure peu de temps après son arrivée, licence étrangère, tout était réuni pour que le contrat de notre brave Suédois ne soit pas prolongé. Certainement l’échec le plus retentissant de sa carrière quand on sait qu’il a été remplacé par Gianluca Mona et surtout, Michaël Tobler.

Avant sa petite pige chez nous, Björn a a pas mal bjurlingué puisqu’en plus de la Suède, il a également joué en Norvège et en Autriche. Mais à l’image de son célèbre homonyme (Borg, pour les non-connaisseurs), quatre fois battu en finale de l’US Open, les portes de l’Amérique se seront toujours refusées à l’ami Bjurling, bien que drafté en 2004 par Edmonton.

Réussi à écrire tout ça sur un joueur ayant si peu marqué l’opinion publique est en soi un exploit, qui nous fait espérer deux choses : que vous vous soyez à un moment ou l’autre dit « Ah mais oui, Bjurling, je m’en rappelle maintenant ». Et surtout, que vous ayez cette fantastique chanson roumaine dans la tête pour la journée !