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Rédaction, jeu 07/04/2016 - 09:13

 

Retrouvez notre distribution de notes au terme de la saison qui vient de s’achever.

 

En guise de bilan individuel, nous avons cette année opté pour une classique distribution de notes, un peu plus parlantes que les bières attribuées les années précédentes.

 

Pour ce faire, nous avons recueilli les notations de 6 de nos rédacteurs et vous retrouverez donc ci-dessous les moyennes obtenues par chacun.

 

N’ayant pas ou peu joué, Heinimann, Bays, Almond, Giovannini, Zanatta, Erb, Kohler, Rivera, Picard et Détraz n’ont pas été notés.

 

Prix de l’excellence

 

Loeffel 5.57

Véritable pilier de notre défense, il a été bien difficile de trouver quoi que ce soit à retenir à charge de notre #58. Quarterback de notre power-play, 3ème meilleur compteur du club et de plus en plus efficace défensivement, il réalise une nouvelle saison pleine. Et à notre plus grand bonheur, il a pris la bonne décision en prolongeant son contrat de 2 saisons avec notre club.

 

D’Agostini 5.57

Malgré sa discrétion en playoffs, D’Agostini nous a, tout au long de la saison, gratifié de gestes de grande classe. Meilleur compteur de la saison régulière, il a parfaitement assumé son rôle, malgré cette légère nonchalance qui le caractérise parfois. Blessé en fin de saison et annoncé comme possiblement sur le départ, on espère avoir la chance de le voir encore une saison (au moins) sous nos couleurs.

 

Reçus avec mention

 

Riat 5.43

LA véritable révélation de la saison selon nous. Revenu sur la pointe des pieds et alors que tout le monde s’attendait à le voir prêté en LNB, il a au contraire disputé toute la saison chez nous, évoluant dans une ligne offensive mais également durant les situations spéciales. Doté d’une passe fabuleuse, d’un jeu physique qui colle parfaitement à l’ADN du club, Damien s’est imposé comme une pièce maîtresse cette saison. A confirmer dès le mois de septembre.

 

Romy 5.43

Sans un début de saison en-deçà des attentes (même si ses stats n’étaient pas dégueulasses), Kevin aurait probablement frisé la note parfaite. Revenu en forme au meilleur des moments, il a survolé les playoffs de sa classe. Quel régal de le voir jouer quand il est dans cette forme !

 

Mayer 5.36

Il a passé de gardien moyen la saison passée à l’un des meilleurs à son poste cette année. Le seul reproche qu’on peut lui faire par rapport à ses sorties kamikazes ? Non pas qu’elles nous coûtent des buts, mais elles nous provoquent des débuts d’attaques à chaque fois. Il a également prouvé être capable de se relever après une partie ratée, comme par exemple lors du match 2 de la série contre Lugano. Une valeur sûre qui nous fait petit à petit oublier Stephan, ce qui n’était pas gagné.

 

Fransson 5.36

Le voici, notre défenseur étranger tant attendu. Même s’il a été moins dominant depuis son retour de blessure, quel plaisir de pouvoir s’appuyer sur un défenseur de cette valeur, capable de relancer correctement ou, à défaut de trouver une solution de passe, de porter le puck tout seul en zone offensive. Seul bémol : il n’utilise que trop peu son très bon tir.

 

Jacquemet 5.36

S’il devait y avoir une incarnation de l’esprit qui anime cette équipe, Arnaud Jacquemet en serait la parfaite illustration. Tantôt attaquant qui se couche devant les pucks, tantôt défenseur qui joue avec une grille (et inversement), Arnaud nous a bluffé toute la saison par son sens du sacrifice. Son association avec Wick et Slater constituait d’ailleurs notre meilleure triplette durant quelques semaines. Une saison magnifique pour notre #17.

 

Slater 5.21

Son arrivée à bouleversé le jeu de notre équipe, selon Chris McSorley. Les réactions à son arrivée n’étaient pas forcément élogieuses, mais il a vite su conquérir le cœur du public. Buteur, passeur, gratteur, il a tout fait jusqu’à sa blessure. Depuis, force est de constater qu’il est un peu rentré dans le rang, avec notamment quelques pénalités regrettables en ½ finale. Le reverra-t-on la saison prochaine ?

 

Kast 5.14

A l’image de Riat, on pouvait penser que son physique lui coûterait une place dans l’alignement. Et pourtant, quelle saison (encore !) pour lui. Elément indispensable de notre power-play, il possède un taux de conversion de 100% sur ses slapshots (coucou Benjamin Conz !), tout en possédant, comme Riat, une passe délicieuse. Il nous a bluffés, tant la ligne dans laquelle il a été régulièrement aligné semblait peu correspondre à ses caractéristiques.

 

Vukovic 5.07

Quel dommage que le dernier souvenir de la saison que nous aurons de lui, ce soit sa perte de puck fatale lors de l’acte III de la ½ finale. Car jusque-là, Vuko avait fait du Vuko, c’est-à-dire du solide. Défenseur défensif par excellence, au bénéfice de 3 poumons et d’un cœur gros comme ça, il semble en plus prendre de plus en plus de place dans l’effectif. Une valeur sûre, une vraie.

 

Descloux 5

Le seul joueur de l’effectif qui aura fini champion. Avec notre maillot sur le dos, il a su se montrer à la hauteur à chaque fois que l’occasion lui a été donnée. On nous en disait beaucoup de bien et on a déjà pu en apercevoir un échantillon. Reste à savoir comment son cas va être géré par le club dès la saison prochaine.

 

Avec les encouragements du jury

 

Mercier 4.93

Il est l’un de ces joueurs dont on parle peu mais qui est diablement efficace. Rarement pris à défaut, presque jamais pénalisé (24 minutes sur l’ensemble de la saison), Jonathan est une valeur sûre de notre brigade défensive. Il a un rôle qu’il maîtrise et tant qu’il n’en sort pas, il est irréprochable.

 

Wick 4.93

Son impact physique nous aura diablement manqué durant les playoffs. La ligne qu’il formait avec Jacquemet et Slater était incroyable mais n’a malheureusement pas pu être alignée assez longtemps, mais Wick a démontré que ses prestations de l’année passée n’étaient pas dues au hasard. Attention toutefois à faire attention à ne pas dépasser les limites du jeu physique.

 

Bezina 4.79

On se demandait dans quel état notre Capitaine aborderait cette saison après ses « déboires » de la précédente. Autant dire qu’on a vite été rassurés, allant même jusqu’à parfois avoir la sensation de revoir notre Capitaine d’il y a 4-5 ans. Il commet toujours son lot de petites erreurs, mais on a tendance à tout lui pardonner. Il a clairement montré qu’il avait le niveau de la LNA malgré son âge, et on espère le revoir la saison prochaine avec le « C » sur le cœur.

 

Douay 4.71

Il va clairement falloir le surveiller ces prochaines années. Il sait utiliser son imposant gabarit mais a aussi démontré avoir des mains. Il semble tout à fait entrer dans le moule des joueurs de 4ème ligne comme Chris les aime, mais il a également prouvé être capable de jouer dans une ligne plus offensive. Néo-international français, il va devoir confirmer tout le bien que l’on a pensé de lui.

 

Pedretti 4.71

Alors que personne ne le voulait, il a débarqué aux Vernets sur la pointe des pieds, enchaînant dans un premier temps les piges à Ajoie. Profitant des nombreuses blessures, il s’est petit à petit taillé une place dans l’effectif, allant même jusqu’à être associé à Romy et D’Agostini. Une bonne surprise que l’on ne serait pas mécontent de voir évoluer sous nos couleurs une saison de plus, d’autant qu’il semble s’être parfaitement intégré au vestiaire.

 

Simek 4.64

Le Simek 2.0. On l’avait quitté en tant qu’artiste un peu agaçant bien que talentueux, on l’a retrouvé tout aussi talentueux, mais bosseur en prime. Tout n’est pas encore parfait dans son jeu, mais l’état d’esprit dont il a fait preuve est aussi surprenant que réjouissant. Si les rumeurs entourant sa prolongation se confirment, on se réjouit de le voir ainsi sur une saison complète, avec une préparation complète avec l’équipe et sans arrivée à court de rythme en cours de saison.

 

Pyatt 4.57

Comme pour Vuko, beaucoup ne se rappelleront que de son mauvais visage en playoffs, lorsqu’il rate le but vite en fin du match 5 contre Lugano. Mais ne se rappeler que de ça de la saison de Tom serait faire offense à tout le travail qu’il a abattu durant la saison. Pas forcément visible sur la feuille des stats, mais que de duels gagnés dans les bandes, Un joueur précieux qui n’a finalement comme seul défaut d’avoir une feuille d’érable plutôt qu’une croix blanche sur son passeport.

 

Gerber 4.57

Notre idole aura donc disputé son dernier match sous nos couleurs un après-midi d’avril au Tessin. Fidèle à lui-même, il a cependant, à notre sens, perdu sa place au moment de l’annonce de sa signature à Langnau. Irréprochable lorsqu’il a été fait appel à lui, son état d’esprit va nous manquer. On se réjouit de l’acclamer lors de son retour aux Vernets avec Langnau.

 

Rubin 4.50

Il est ce vrai joueur de club, celui sur lequel on peut compter sans relâche sans jamais être déçu. Pas le plus talentueux, il est quand même capable d’atteindre la barre des 10 buts sur une saison, chose que seul Romy a été capable de faire au niveau des joueurs suisses cette année. Et il finit la saison avec un masque du plus bel effet.

 

Passage de justesse

 

Rod 4.29

Son talent n’est en aucun cas remis en cause, au contraire C’est d’ailleurs bien parce qu’il en a un énorme qu’on en attendait beaucoup cette saison. Il nous semble malgré tout encore bien loin de la NHL qu’il ambitionne, et il va devoir rapidement passer ce fameux palier s’il ne veut pas que ses rêves restent …. Des rêves. Il faudra aussi qu’il fasse attention à son jeu physique, car même si on peut discuter de leur pertinence, deux suspensions en playoffs, c’est trop.

 

Antonietti 4.21

Mine de rien, le grand Eliot l’a un peu jouée comme Romy : il s’est réveillé au bon moment. En-dessous en saison, il est monté en puissance en fin de saison et durant les playoffs, durant lesquels ses erreurs se sont faites plus rares, malgré quelques montées peu inspirées. Malgré cela, on a l’impression qu’il ne parvient pas à franchir ce fameux palier que Chris veut lui faire passer depuis 2-3 saisons et il peine à imposer son physique imposant dans les bandes.

 

Lombardi 4.07

Les attentes placées en un joueur de sa trempe sont forcément énormes, et force est de constater qu’il n’a pas su y répondre. Bien sûr qu’il se bat et qu’il abat un travail défensif considérable, mais encore une fois, on pense être en droit d’en attendre plus de sa part. Au vu de ce qu’il a montré cette année, on se demande si on le reverra porter notre maillot dans quelques mois.

 

Redoublement

 

Chuard 3.86

Son temps de jeu a forcément été limité, mais il n’a pas forcément su profiter des occasions qui lui ont été offertes. A l’image d’Antonietti il y a 2-3 ans, on l’a trouvé lourd et imprécis. Il serait néanmoins injuste de le condamner sur ces quelques bouts de matchs. Un prêt en LNB serait peut-être la solution pour lui permettre de prétendre à une place dans notre arrière-garde à l’avenir.

 

Traber 3.79

S’il n’avait été jugé que sur les 9 matchs qu’il a disputés en saison régulière, sa note aurait sans doute été bien plus mauvaise. Il s’est néanmoins révélé en playoffs, en étant capable de maîtriser ses nerfs, notamment face à Lapierre, ce qui n’était pas gagné. Il s’est également transformé en buteur contre Fribourg, mais surtout en gros travailleur. Son temps de jeu a explosé en playoffs (on l’a même vu évoluer en power-play !) et il a su en profiter, à son échelle.

 

Iglesias 3.43

Ça nous fait mal au cœur de le voir tout en bas de ce classement, mais force est de constater qu’il a bien souvent affiché ses limites cette saison. Si Mayer nous fait régulièrement trembler avec ses sorties, Iglesias nous a souvent fait passer à deux doigts de l’attaque cardiaque avec ses relances dans l’axe ou à hauteur de poitrine. En fonction des recrues pour la saison prochaine, il pourrait en faire les frais.