Au mois de décembre de l’année 2018, lors d’une longue nuit d’hiver, les Savoy- euh Lausannois vinrent attaquer la vénérable ville de Genève.
La ville était belle et admirée, bien plus que sa voisine lémanique. Les assaillants voulaient donc la conquérir afin de redorer leur histoire.
Les soldats arrivèrent dès la tombée de la nuit. Prenant par surprise les Genevois, certains parvinrent à traverser les lignes de défenses de la ville endormie. Les assaillants pensèrent alors que ce serait un combat facile, la résistance n’étant pas sur pied. Ils tentèrent alors directement de faire exploser la porte principale de la ville pour faire entrer le reste de l’armée.
Malgré la torpeur, un défenseur de Genève parvint tant bien que mal à faire sonner la grande cloche qui sonna le début du véritable combat. Il y avait un peu de chance, il faut le dire. Ce fut un des premiers réveillés et il put atteindre la cathédrale sans alerter les ennemis.
D’autres défenseurs de la ville état sortirent alors de leur lit et vinrent combattre, n’écoutant que leur courage et leurs valeurs. Ils mirent leur coeur dans la bataille et malgré un début de bataille difficile, ils parvinrent rapidement à repousser les envahisseurs.
Des failles commencèrent à se créer dans les lignes ennemies quand un bataillon lausannois contourna les compagnies genevoises et causa de grandes pertes.
Le premier tiers de la nuit était déjà passé alors que le combat s’équilibrait.
Peu de temps après, les assauts reprirent de plus belles. Les Genevois montraient une énergie formidable compte tenu de la situation. Les percées allaient dans les deux sens, la ligne de front ne se stabilisait jamais.
C’est d’abord les Lausannois qui parvenaient à briser les lignes genevoises et à mettre le feu dans les maisons. Ils commençaient leur travail de sape quand la milice les remis à leur place. Lancée par l’adjudant Tömmernes, le grenadier Douay parvenait à faire exploser la réserve de poudre des campagnards jaloux et à remettre la cathédrale au milieu de la ville.
Les assauts s’équilibrèrent à nouveau et les Lausannois reprirent leur objectif d’invasion par la porte principale. La porte, renforcée par des cloux, résistait bien mais il restait un bloc de poudre suffisant pour qu’un artificier la fasse voler en éclat.
C’était sans compter sur les frères Mercier. Alors que Jonathan repoussait les assauts, Tanner donna toute son énergie pour faire tomber la herse et ainsi mettre fin au plan des Lionceaux lacustres.
Les espoirs lausannois furent définitivement douchés quand un soldat se ramassa une marmite pleine lancée par la Mère Ro(d)yaume.
C’est ainsi que périrent, les ennemis de la République…
C’est bien tristes et la queue entre les jambes, que les pêcheurs rentrèrent dans leur campagne. Les Genevois, eux, se retrouvèrent pour fêter la victoire autour de l’un des plus illustres personnages de la ville, le bon Jimmy Omer de Bèze.
Santé !