Depuis 2002, beaucoup de choses ont changé au club. De la patinoire au domaine sportif, 1905.ch vous propose un petit tour d’horizon en 6 volets.

Si l’évolution d’un club comme le GSHC se juge surtout sur le domaine sportif, ce qu’il se passe dans les coulisses ne doit pas pour autant être laissé au hasard. Et si de nombreux progrès ont été constatés depuis 2002, on a pas toujours l’impression que la partie administrative du club soit tout à fait celle d’un club de LNA.

Pourtant en 10 ans, le club a enfin réussi à s’installer dans des locaux dignes de ce nom. Fini l’étroitesse des bureaux du WTC et de ceux de la route des Acacias, place au dernier étage de l’immeuble en face de l’hôtel de Police, plus spacieux, mieux aménagés et surtout décorés aux couleurs du club.

Malheureusement, le confort ne fait souvent pas tout. Et s’il est une chose qui n’a cessé de suivre le club à travers ses multiples déménagements, c’est bien la gestion catastrophique des abonnements. Nous en avons déjà parlé ici et ici, donc nous allons éviter de remuer une nouvelle fois le couteau dans la plaie, mais ce phénomène récurrent agace. Il n’est heureusement pas préjudiciable au club vu l’augmentation constante du nombre d’abonnés, mais pourrait le devenir à la longue.

S’il est une chose qui pourrait bien être, et avoir été d’ailleurs, un sacré manque à gagner pour le club, c’est bien le côté merchandising. Car si actuellement l’offre est acceptable, ce n’a de loin pas toujours été le cas, et même dans un passé récent.

Il faut bien comprendre que la vente de produits dérivés peut être une véritable mine d’or pour un club, d’autant plus durant les années fastes que nous avons vécu et que nous allons encore vivre. Le public est friand de toutes sortes de gadgets à l’effigie du club, se ruera sur des t-shirts au design bien pensé ou innovateur. Et si l’on ne peut nier les progrès effectués en ce sens en 10 ans, nous sommes encore bien loin de l’offre disponible dans certains autres clubs, suisses comme européens.

La boutique en ligne semble – enfin ! – fonctionner, mais combien d’années aura-t-il fallu attendre ? La boutique extérieur, même si récemment rendue plus accueillante, a longtemps été coincée dans un container de chantier avec 3 articles qui se couraient après et la fâcheuse impression de voir souvent les mêmes, invendus de saison en saison ou simplement commandés à plusieurs reprises.

En parcourant la boutique en ligne, on se rend néanmoins compte que certains articles vendus actuellement sont assez sympas et originaux. Mais tellement peu mis en valeur que c’en est presque désolant. Aucune pub n’est faite, aucune mise en avant sur le site ou aux Vernets. Ce qui nous amène au 3ème point critique de l’évolution « administrative » du club : la communication.

Là encore, de sérieux progrès on été effectués en 10 ans, ne nous en cachons pas. Dans ce domaine non plus, tout n’est pas à jeter. Avoir un site internet régulièrement mis à jour est un minimum que nous sommes en droit d’attendre et par rapport à ce qu’il se faisait il n’y a pas si longtemps que ça, l’évolution mérite d’être soulignée.

Néanmoins, quel crédit donner à une communication qui annonce, pour ne prendre que l’exemple le plus récent, l’arrivée de Kamerzin pour la saison prochaine alors que tous les médias et le joueur lui-même l’ont fait depuis deux semaines ? Et tiens, en parlant de deux semaines, c’est également le temps qu’il faut, à peu de choses près, pour charger une page du site officiel. Là aussi, quelques efforts ne seraient pas forcément de trop.

En plus du site internet, qui hormis sa lenteur est relativement complet et régulièrement mis à jour, sachons le relever, le GSHC est également présent sur Facebook et Twitter, qui n’existaient pas, ou du moins pas de manière aussi développée, il y a 10 ans. Encore trop peu utilisés par le club, ceux-ci devraient être un véritable moyen pour le fans de s’adresser à leur club de cœur. Des progrès en ce sens ont été effectués, mais il reste du chemin.

La billetterie, le merchandising et la communication, voici trois domaines revêtant une importance particulière dans la gestion administrative d’un club et qui doivent encore sensiblement être améliorés au GSHC. Mais ne relever que ça tiendrait quand même plus de la mauvais foi qu’autre chose.

Il serait en effet faux de taire l’évolution du club « intra-muros », même si celle-ci n’est pas forcément visible. Il serait injuste de passer sous silence le travail au quotidien du staff dans son ensemble pour faire du GSHC un club de plus en plus structuré, à tous les niveaux. Car ce n’est pas parce qu’on se permet de relever certaines choses que tout est à jeter. Mais en amoureux du GSHC que nous sommes , nous n’aimerions pas voir tout le bon travail accompli démoli par quelques erreurs qui pourraient, à la longue, avoir des conséquences fâcheuses.