Résumé / Présentation
Cody Stephan, lun 09/01/2017 - 09:49

A peine le temps de digérer le repas du dimanche en famille, qu’il est déjà temps d’aller voir le deuxième match en deux jours contre le LHC.

 

La défaite de la veille n’est, elle, pas encore digérée et une seule idée doit habiter les Genevois : la revanche. Le match n’est vieux que de 47 secondes et voilà déjà qu’un gros cafouillage devant le goal lausannois – Huet se retrouvant projeté dans sa propre cage – permet au puck de glisser dans le but. Goal ou pas goal ? Les arbitres ayant sifflé durant l’action, ils décident d’aller visionner la vidéo pour s’en assurer. Peu de temps suffit aux arbitres pour se convaincre qu’ils avaient sifflé avant que le goal n’entre, il est donc refusé. Première action rageante pour le GSHC. Ce n’est pourtant que partie remise puisque à la 14ème minute, c’est Yoan Massimino qui marque le premier goal de la partie. Comme la veille, le GSHC prend l’avantage pour la plus grande joie des quelques supporters ayant fait le déplacement. Quelques minutes plus tard, et comme la veille aussi, le GSHC doit défendre une situation de 5 contre 3. Mais cette fois-ci, un Robert Mayer des grands soirs (ou après-midi, c’est selon) empêche l’égalisation des lausannois. Ce dernier doit tout de même capituler à la 18ème, après un goal de Yannick Fisher qui marque son… premier goal de la saison. Pour la première fois de la soirée, Robert Mayer n’est pas à son avantage puisqu’il ne couvre pas de manière optimale son poteau gauche, et ça se paie cash. Et dire que 15 secondes plus tôt, Nathan Gerbe s’était présenté face à Huet et avait touché le montant droit de son but. Niveau manque de réussite, difficile de faire pire.

 

A la 23ème minute, Romain Loeffel fait une passe lumineuse à Tim Traber qui part seul face à Huet. Il se reprend en deux fois, mais réussit à marquer son deuxième goal de la saison. Superbe but du GSHC ! Après Yoan Massimino, c’est un deuxième joueur peu habitué à inscrire son nom au tableau d’affichage, qui marque. Si l’on devait analyser cette situation, elle pourrait l’être de deux façons : La première, positive, tout le monde peut marquer dans cette équipe… la deuxième, beaucoup plus négative, les leaders sont absents. Je vous laisse vous faire votre propre opinion, mais la mienne est toute faite.

 

Dans la minute qui suit ce but, les arbitres sifflent une nouvelle pénalité pour le LHC. Or cette erreur du LHC qui devait donner une possibilité d’aggravation du score, s’est transformée en égalisation. Eh oui, seulement 10 secondes après le début de cette pénalité, un mauvais engagement du GSHC permet à Philippe Schelling de partir seul face à Robert Mayer et de marquer d’un tir imparable. La joie fut donc de (trop) courte durée – 1 minute et 11 secondes pour être précis. A nouveau, comme un air de déjà vu avec le match de la veille. Si le powerpla(ie) du GSHC ne permet pas de prendre l’avantage et qu’en plus, il commence à nous coûter des goals, la marche va vite devenir trop haute pour le GSHC.

 

La fin du tiers se termine sur un score de parité non sans que les deux équipes n’aient encore eu quelques chances de marquer. A noter ce tir détourné par Robert Mayer de Harri Pesonen, qui pourtant après avoir perdu sa canne en début d’action, arrive à la récupérer et à être plus rapide que Johan Fransson. D’une manière générale, ce sont donc les gardiens qui s’illustrent dans ce match.  

 

Le dernier tiers démontre encore une fois combien le powerplay du GSHC manque cruellement. S’il permettait encore de faire la différence l’année dernière, ce week-end, la question était plutôt : à quoi bon être en powerplay ? A chaque fois, une once d’espoir naît et puis au final, rien… si ce n’est des allés et retours de la zone de défense à l’attaque. La statistique est d’ailleurs parlante cette saison : 20 goals marqués en 145 minutes de possibilités, soit le pire ratio de la ligue. Lors de la 50ème minute, le powerplay du GSHC, s’il est possible encore de l’appeler ainsi tant il a été indigeste ce week-end, va même nous rappeler aux mauvais souvenirs du deuxième tiers. Alors que les lausannois sont en infériorité numérique, le GSHC leur laisse l’occasion de filer vers Robert Mayer, dans un deux contre un. Johan Fransson est alors obligé de commettre une nouvelle faute pour empêcher un goal des lausannois. Les deux équipes se retrouvent donc à 4 contre 4 et c’est Joël Genazzi qui profite de l’occasion pour récupérer le puck dans la zone de défense du GSHC et faire une passe à Etienne Froidevaux, qui ne se fait pas prier pour marquer le 3 à 2 du LHC. Pour la première fois du week-end, le LHC passe devant et ne lâchera plus rien. A la fin du match, la sortie de Robert Mayer de ses goals n’y change rien, et permet même à Eric Walsky de marquer le goal de la sécurité dans la cage vide. Eric Walsky - ancien genevois - qui n’avait marqué que 5 goals depuis le début de la saison, est le héros lausannois du week-end avec 2 goals importants et un pénalty gagnant. Au top.

 

Et voilà une défaite de plus qui fait forcément mal, c’était un derby et un derby ça ne se perd pas ! Alors deux fois ? Bref, un week-end bien « pourri » qui restera difficile à digérer pour les fans et l’équipe. Reste que ces deux matchs sont derrière l’équipe maintenant et qu’il va falloir se concentrer sur la semaine à venir. Avec la venue de Langnau et Fribourg à domicile et un déplacement à Ambri, soit trois adversaires directs au classement, les 9 points doivent être le seul objectif pour le GSHC. Alors, post tenebras lux ?

Les bières

Robert Mayer

Tu as pris 3 goals, mais quels arrêts tu as fait encore ce soir !

Yoan Massimino

Pour ton 2ème goal à Lausanne, le premier étant à Fribourg, je crois que tu as bien compris le sens des derbys !

Tim Traber

Ce n’est pas tous les jours que tu marques, cette bière est en signe d’encouragement !

Les étrangers

Même si Nathan Gerbe a eu ses chances, il n’a pas marqué. Aucun des étrangers ne fait la différence en ce moment et il faut que cela change !

Le powerplay

0 goal ce soir, 1 encaissé, ou comment faire pire ?

Eric Walsky

Pour l’ensemble de ton œuvre, ce week-end.