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Rédaction, sam 20/12/2014 - 20:15

Le calendrier de l'Avent touche à sa fin, il est temps de chanter un petit peu. Nous nous sommes donc amusés à lier une chanson française à chacun de nos joueurs en allant chercher au fin fond de nos cultures musicales respectives.

 

Christophe Bays - Le déserteur (Boris Vian)

Un Vaudois, formé au LHC et promis au plus bel avenir après la retraite d'Huet qui vient frapper à la porte du club ennemi, c'est au moins aussi dramatique qu'un soldat de l'armée suisse qui décide d'aller se réfugier de l'autre côté de la frontière pour échapper à la semaine de bivouac. Finalement, c'est pas franchement courageux mais c'est assez intelligent.

 

Robert Mayer - Change de docteur (Francis Cabrel)

Cette blessure à la cheville reçue dans des circonstances idiotes, ça a permis de donner des matches à Christophe Bays, de voir plein de gardiens, de frôler l'accident cardiaque lors d'un match à Fribourg et peut-être de piquer un gardien à Del Curto. Mais bon, maintenant, il faudrait songer à revenir, hein.

 

Christian Marti - C'est comment qu'on freine ? (Alain Bashung)

Disons que le défenseur-bùcheron zurichois n'est pas spécialement un poète. Parfois, rêvant d'évasion ou simplement emporté par son élan, il lui arrive même de se retrouver sur un deux contre un.

 

Daniel Vukovic - Reste là (Keren Ann)

Vuko étant un défenseur défensif qui aime régulièrement se mêler aux offensives, on imagine que Chris McSorley doit régulièrement lui demander de rester là, mais en anglais et sans doute moins poliment. Nous aussi, nous lui demandons de rester là. Mais contrairement à la chanson de Keren Ann, ce serait de préférence là où nous sommes aussi, tant ce gros nounours est devenu un joueur culte à Genève.

 

Dario Trutmann - Approximative (Maxime Le Forestier)

Avec ses fréquentes approximations défensives, il n'est pas toujours là quand les adversaires arrivent. Parfois, on se demande même s'il est dans le même hémisphère. Et s'il n'est pas rien, il est pour le moment loin d'être roi. Mais son prédécesseur avec le numéro 25 avait fini, chose incroyable, par devenir un défenseur relativement fiable. Nous souhaitons qu'il en soit de même pour Dario.

 

Eliot Antonietti - Contourne-moi (Françoiz Breut)

Quand il faut passer le grand barbu et son presque double mètre, la plupart des joueurs possède assez peu de chance d'y parvenir en relevant le défi physique. Par contre, il faut bien reconnaître que le patinage n'est pas le fort de notre numéro 47. Alors nous ne dirons pas que le détour n'est rien pour eux, ce qui fera plaisir à l'ex-compagnon de Françoiz Breut et auteur de cette chanson.

 

Frédéric Iglesias - Quand je joue (Julien Clerc)

Après quelques relances particulièrement hasardeuses la saison dernière, Fred Iglesias a souvent été contraint cette saison d'observer les matches du bout du banc, voire carrément des tribunes. Du coup, quand il a enfin l'occasion de s'exprimer, on conçoit volontiers qu'il soit comme un fou.

 

Goran Bezina - Société tu m’auras pas (Renaud)

Ou plutôt "McSorley tu m'auras pas". Après avoir passé tout un été à tenter de s'en débarrasser, Chris a même été jusqu'à positionner notre Capitaine en attaque ! Sauf que l'on ne se sépare pas de Goran si facilement et après s'être fait une raison, Chris repositionnera Bezina à sa vraie place. Eh non Chris, tu ne l'auras pas comme ça.

 

Jonathan Mercier - Je m'voyais déjà (Charles Aznavour) 

Lorsqu'il a débuté en LNA, Jonathan Mercier donnait un peu l'impression de se prendre pour le nouveau Bobby Orr, ou au moins pour le nouveau Bezina. Cela l'a amené à commettre moult bévues, en faisant la tête de Turc d'une partie du public, qui n'avait probablement rien compris. Heureusement, et contrairement au personnage chanté par Aznavour, il a su se remettre en cause et épurer un peu son jeu.

 

Paul Ranger - Surestimé (Dominique A)

Un peu comme pour l'amour dont il est question dans la chanson de Dominique A, on s'attendait à monts et merveilles de Paul Ranger, et on espérait même qu'il résolve tous nos problèmes. Nos attentes étaient sans doute démesurées, mais force est d'admettre que la réalité quotidienne s'est révélée beaucoup moins glamour. Point positif, il n'a pas encore eu le temps, avec une canne en main, de se prendre un poteau.

 

Romain Loeffel - Loin devant (Francis Cabrel)

Depuis des temps immémoriaux, la relance genevoise est presque aussi catastrophique que son powerplay. Fort heureusement, l'espoir est permis depuis que Romain Loeffel a été contraint et forcé à rejoindre les Grenat. Il apporte en effet sa science de la passe en profondeur. La tâche est trop vaste pour que cela suffise à ce que nous ayons les yeux qui s'allument, mais c'est au moins ça de pris.

 

Alexandre Picard - Y a qu'icitte qu'on est ben (Richard Desjardins & Abbittibbi)

Arrivé à Genève en 2012, Alexandre Picard y a de son propre aveu trouvé une seconde maison, au point qu'il envisage d'y terminer sa carrière. Les supporters genevois le lui rendent bien.

 

Arnaud Jacquemet - Les copains d’abord (Georges Brassens)

Joueur d'équipe par excellence. Toujours prêt à faire le sacrifice ou l'effort pour ses coéquipiers et à aller là où ça fait mal, Jacquemet est de ces joueurs comme on en fait trop peu, qui ne tirera jamais la couverture à lui et préférera vanter l'esprit d'équipe. Un joueur fiable qui qui public comme coéquipiers peuvent toujours compter.

 

Christopher Rivera - L'agitateur (Jean-Pascal)

Vous nous pardonnerez cette référence musicale de merde, mais c'est un des premiers termes qui nous est venu à l'esprit en pensant à Chris. Que ce soit dans le slot ou dans les bandes, Rivera est le genre de joueur qui ne passe pas inaperçu et qui fait chier le monde, pour le dire franchement. Le genre de joueur que l'on adore quand il joue avec notre maillot.

 

Cody Almond - Femmes je vous aime (Julien Clerc)

Grand séducteur devant l'éternel, le « Chinois » n'a pas traîné dans l'Iowa. En effet, là-bas, il n'y a que Des Moines.

 

Daniel Rubin - Auprès de mon arbre (Georges Brassens)

Alors que tout allait bien pour lui à Genève, Daniel Rubin a voulu aller chercher mieux à Berne. Hélas pour lui, les choses se sont plutôt mal passées là-bas avec quelques misérables points récoltés. Depuis qu'il est revenu, il a recommencé à enquiller les mentions sur la feuille de match. Il se dit peut-être qu'il n'aurait jamais dû s'éloigner de son arbre.

 

Jérémy Wick - Le twist de l'enrhumé (Henri Salvador)

À défaut d'être encore assez régulièrement assez aligné pour enrhumer les défenseurs adverse, Jérémy est au moins utile à ses coéquipiers en cas de rhume. Une application de 28 secondes sur les muqueuses juste avant de s'endormir : Wick's vapo rub est d'une efficacité redoutable.

 

Juraj Šimek - Et moi, et moi, et moi (Jacques Dutronc)

La réputation lui colle à la peau de façon particulièrement tenace : Juraj Šimek ne fait jamais de passes. Si par hasard il récolte un assist, alors c'était certainement sur un rebond. Comme toutes les réputations, c'est très exagéré, mais il y a un bon fond de vérité. C'est la vie, c'est la vie.

 

Kevin Romy - L'idole des jeunes (Johnny Halliday)

Et pas que des jeunes, d'ailleurs. Match après match, Kevin Romy épate tout son monde. C'est clairement le meilleur joueur suisse à avoir endossé le maillot genevois, en tout cas depuis le dernier passage en LNA. Du coup, il est passablement de monde qui l'envie.

 

Matt D’Agostini - L'homme qui marche (Francis Cabrel)

Bourré de talent, Matt D'Agostini ne brille par contre pas spécialement par son intensité. En début de saison, on aurait presque pu opter pour Zachary Richard et son « Travailler, c'est trop dur ». Mais après un passage en tribune pour le persuader d'en faire un peu plus, ça paraît maintenant tellement facile. On dirait qu'il est tenu par des fils.

 

Matthew Lombardi - Tu l'as vu ? (Sébastien Patoche)

Petite discussion régulièrement entendue après que deux défenseurs se soient fait enrhumer par une accélération diabolique de Lombardi : "-Ah tu l'as vu ?" "-Mais qui ?" "-Son cul !". Faut dire que pas grand monde n'est capable de voir autre chose lorsqu'il démarre

 

Noah Rod - J'ai dix ans (Alain Souchon)

Bon, OK, dix-huit. Ça ne se voit pas spécialement sur la glace, mais Noah reste le gamin de l'équipe. Mais ne lui dis pas, ou alors t'ar ta gueule à la récré.

 

Roland Gerber - Boum (Charles Trenet) 

Quand Roland Gerber est sur la glace, ça fait généralement boum dans tous les coins de la patinoire, et tout avec lui fait boum, Il arrive même que le cœur de certains rédacteurs de ce site fasse boum lui aussi.

 

Taylor Pyatt - La caravane (Raphaël)

Taylor est un bon joueur, qui prend de la place, qui est capable de conserver le puck et qui est même capable de marquer des buts. Simplement, quand il accélère, on a un peu l'impression qu'il a un camp de manouches accroché derrière lui.

 

Tom Pyatt - Il patinait merveilleusement (Léo Ferré)

On peut difficilement imaginer plus dissemblable que les frères Pyatt. Tom, pour sa part a plutôt tendance à voler sur la glace, ce qui lui a notamment permis de devenir un spécialiste du demi-wraparound. Les défenseurs et le gardien se demandent ce qu'il est advenu de lui, avant de voir le palet dans leur but.

 

Tim Traber - Antisocial - (Trust)

On ne sait pas si c'est un mec sympa ou pas, mais une chose est sûre, c'est que Tim "perd son sang froid". Ca lui a déjà coûté 7 matchs de suspension et on ne serait pas surpris que ça lui vaille aussi quelques matchs en LNB ou ailleurs.

 

Timothy Kast - Les yeux tout autour de la tête (Jérôme Minière)

Personne ne s'attendait à grand-chose de la part de Tim Kast au début de la saison. Il a pourtant constitué la bonne surprise du début de la saison, notamment grâce à son excellente vision du jeu et ses passes non stéréotypées. Et nous ne nous en portons pas plus mal.

 

Chris McSorley - Le blues du businessman (Claude Dubois)

Contrats à prolonger, joueurs à recruter, blessures à gérer, budget pas illimité : telles sont les contraintes quotidiennes de Chris depuis plus de 12 ans. Autant dire que malgré ses qualités de businessman, on ne pourrait pas lui en vouloir en cas de coup de blues.

 

Louis Matte - Le Vieux Couple (Serge Reggiani)

Depuis que Hans Kossmann est parti pêcher dans son Canada natal avant de revenir en Suisse à la vitesse d'un Ryan Keller au galop, Louis Matte est devenu le fidèle et inséparable assistant de Chris McSorley, pour la 7e saison maintenant. Mais il forme aussi un autre vieux couple avec son frère jumeau René, l'inamovible entraîneur assistant de Fribourg. Et ce pour la plus grande joie des journalistes romands ainsi dispensés de trouver des idées pour présenter les matches entre les deux équipes. Du coup, on en profite aussi, il n'y a pas de raison.